2006 : le commerce en ligne a le vent en poupe

Alexandre Laurent
Publié le 15 janvier 2007 à 11h28
Le commerce en ligne continue sa fulgurante progression. Pour la France, la Fevad (Fédération des entreprises de vente à distance) annonce un chiffre d'affaires général de 12 milliards d'euros sur l'année 2006, en progression de 40% par rapport à l'année précédente. Aux Etats-Unis, le commerce en ligne a pour la première fois dépassé la barre symbolique des 100 milliards de dollars, indiquent les chiffres Comscore.

Comme toujours, c'est la période des fêtes de fin d'année qui se révèle la plus lucrative pour les commerçants. 2,5 milliards d'euros auraient ainsi été dépensés par les internautes français sur les mois de novembre et décembre 2006 - soit plus de 40 millions d'euros par jour, une hausse de 32% par rapport à 2005. « A noter que les ventes sur internet des deux seuls mois de novembre et décembre 2006 ont dépassé le montant de celles réalisées sur l'ensemble de l'année en 2002 », souligne la Fevad. 57% des internautes français auraient effectué au moins un achat en ligne en 2006, ce qui représente un total d'environ 15 millions de cyber-consommateurs contre 12,5 millions au premier semestre 2005.

Aux Etats-Unis, le commerce en ligne a progressé de 24% en 2006, avec un chiffre d'affaires total qui s'établit à 102,1 milliards de dollars, sans compter les ventes relatives au tourisme. Les fêtes de fin d'année compteraient pour environ un quart de ce montant. Le 13 décembre 2006 a marqué la journée la plus lucrative pour les commerçants sur Internet, avec 667 millions de dollars dépensés en 24 heures.

Selon la banque d'investissement Cowen and Co, le chiffre d'affaires global du commerce en ligne aux Etats-Unis serait de 108 millliards de dollars pour 2006, et devrait grimper à 225 milliards de dollars d'ici 2011, ce qui porterait la part des achats en ligne dans le commerce total à 4,7% contre 2,7% à la fin 2006.
Alexandre Laurent
Par Alexandre Laurent

Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet. Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.

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