Pour l'entreprise utilisatrice, faire le choix du SaaS, c'est d'abord éliminer les coûts liés au déploiement et à la maintenance d'une solution sur site, en revanche il n'est pas pertinent de faire l'économie de la formation des collaborateurs aux solutions choisies. « Si les termes SaaS et complexité des affaires étaient, jusqu'ici, perçus comme incompatibles, aujourd'hui, les choses changent : Les fonctionnalités sont plus nombreuses et les possibilités de personnalisation des logiciels en tant que service intéressent les sociétés de taille moyenne comme les grands comptes », observe Robert DeSisto, analyste VP chez Gartner.
Le marché est en devenir. En 2005, d'après Gartner, le SaaS a représenté 8% des revenus générés dans le domaine des solutions de gestion des relations clients à travers le monde, cette proportion n'a pas dépassé 4% dans les secteurs du progiciel et de la gestion logistique. Le secteur peut-il atteindre 25% en 2011 ? Salesforce.com y croit. Mais aujourd'hui, reconnaît Robert DeSisto : « Aucun fournisseur ne propose de solution en tant que service qui puisse rivaliser avec le modèle traditionnel du logiciel (client-serveur) pour couvrir des projets complexes de A à Z, sur des départements et activités multiples »
cf. l'étude Gartner « SaaS Delivery Challenges On-Premise Software »