Pour rester dans la course à la création de Jeux Vidéo, course dominée par les Etats-Unis, l'éditeur français Ubisoft lance la troisième phase de son expansion québécoise, avec le soutien des gouvernements du Québec et du Canada. Ces six prochaines années, Ubisoft va investir jusqu'à 296 millions d'euros supplémentaires (451 M$ canadiens) dans la province francophone, avec l'objectif de compter 3.000 collaborateurs en 2013 au Québec, contre 1.600 à l'heure actuelle. Parrallèlement, l'éditeur devrait prochainement ouvrir un nouveau centre de production spécialisé dans la création de contenu numérique pour le cinéma. Un premier court métrage de 8 minutes tiré du jeu 'Assassin's Creed' serait à l'étude.
« L'ouverture d'un studio spécialisé nous permet de nous positionner avantageusement dès maintenant pour nos productions futures [...] La production de jeux vidéo se rapproche toujours plus de la création cinématographique et télévisuelle, et cette convergence est appelée à s'intensifier au cours des prochaines années (avec) la révolution des modes de diffusion en ligne », a souligné Yves Guillemot, président et co-fondateur du groupe Ubisoft, dans un communiqué daté du 9 février 2007. Avant d'ajouter : « En 1997, nous avions misé sur le vaste potentiel créatif du Québec. 10 ans plus tard, le studio de Montréal compte à son actif la conception et le développement de titres phares tels que 'Prince of Persia' et le très attendu 'Assassin's Creed', et vient d'être classé 4ème meilleur studio de développement au monde par le magazine Game Informer ». Le français Ubisoft poursuit sa stratégie d'innovation, continue à investir dans sa force de création, tout en « renforçant la position du Québec comme haut lieu du divertissement numérique », selon les termes de Yannis Mallat, président d'Ubisoft Montréal.
Un pari gagnant ? Le titre Ubisoft a clôturé à 31,57 euros à Euronext Paris, vendredi 9 février 2007, avant de perdre plus d'un point, à 31,14 euros, lundi, en milieu d'après midi.