C'est ainsi que la jeune pousse française Digitick a testé le mois dernier la dématérialisation des tickets d'accès au Parc Asterix via un système de tags. Ce service nécessite néanmoins toujours d'acheter ses places en ligne, seule sa méthode d'accès au Parc étant nouvelle. En effet, plutôt que de devoir attendre quelques jours pour recevoir par la poste ses places physiques, il devient possible de les imprimer, ou mieux encore de les copier dans le téléphone. Des bornes d'accès Digitick ont enfin été ouvertes au Parc Asterix pour vérifier la validité du code-barre présent sur le mobile.
« Compte tenu du nombre croissant de visiteurs, nous avons entièrement dû revoir notre système de billetterie. Nous avons alors pensé au billet dématérialisé », explique Stevan Rolland, le responsable nouveaux médias du Parc Astérix. Au délà des premières phases de test de l'offre, la dématérialisation devrait cohabiter au parc Astérix avec les modes d'achat traditionnels. Les 12 tourniquets de contrôle d'accès seront alors équipés par digitick à partir du mois de juillet.
En parallèle, la RATP à annoncé travailler depuis la fin avril à un système de code-barres en 2D qui permet d'accéder à des services d'informations gratuits dans tous les points d'arrêt de bus de la gare routière ainsi que sur les quais et la salle d'échange de la gare RER A de Noisy-le-Grand Mont d'Est.
En plus d'un mobile doté d'un appareil photo, ce service ne fonctionnera qu'en téléchargeant une application Java supplémentaire depuis le site ratpcodes2d.fr. Pour utiliser ce système, le voyageur doit lancer l'application, pointer l'objectif de son mobile sur le code 2D, celui-ci est scanné automatiquement. Le mobinaute accèdera ensuite à « Ma RATP dans ma poche », site wap de la RATP, où seront proposés les prochains passages des bus, des informations concernant le trafic en temps réel des bus et RER, le plan du quartier de Noisy-le-Grand, mais également le plan de métro.
Proposés aujourd'hui gratuitement, ces services mobiles pourraient également être à terme payants et enrichis par des contenus supplémentaires comme des points d'intérêt, des services de mise en relation de professionnels ou encore des kiosques de téléchargement payants. Pour cela, il faudra bien évidemment que les mobinautes utilisent en masse ces technologies.