Dans un marché des serveurs de bannières publicitaires en pleine concentration avec les rachats successifs de DoubleClick par Google, d'Atlas par Microsoft, d'OpenAdStream par WPP, d'AdTech par AOL ou du français Smart AdServer par le groupe allemand Axel Springer, la société israélienne EyeBlaster apparaît comme l'un des derniers indépendants.
Longtemps spécialisée dans le rich media, la société mise depuis deux ans sur ACM, un outil de gestion de campagne "généraliste", toujours capable de gérer les campagnes rich media mais également des formats plus classiques comme la bannière graphique voire le très populaire lien sponsorisé sans oublier de nouveaux outils d'analyse de campagnes et du ROI.
«L'environnement de la publicité interactive devient chaque jour plus complexe. Les annonceurs doivent assurer de hauts niveaux de performance et de retour sur investissement en manageant des campagnes sur des canaux multiples et sur des ères géographiques toujours plus étendues. Le marché attend une solution complète et facile à utiliser, c'est ce que nous avons voulu lui apporter» explique Gal Trifon, le CEO d'Eyeblaster.
Face à la multiplication de groupes étant à la fois juger et partie, c'est-à-dire serveur de bannières et support de bannières, le positionnement d'EyeBlaster pourrait séduire des annonceurs à la recherche de prestataires indépendants. Un positionnement que la société israélienne doit toutefois partager avec d'autres prestataires tels que le français ou le logiciel libre OpenAds.