Ainsi, en 2006, le budget du Cnam s'est élevé à 90 millions d'euros pour l'établissement public (67% de subventions publiques, 33% de ressources propres), à 70 millions d'euros pour ses centres régionaux (51,5% de subventions, 48,5% de ressources internes). Le Cnam emploie 2.000 permanents et 8.000 intervenants extérieurs pour 81.000 inscrits en 2006 sur l'ensemble de son réseau (+12% sur 5 ans), dont 1 auditeur sur 8 en formation à distance.
La semaine dernière, à l'occasion de la signature du contrat de développement quadriennal entre le Cnam et l'Etat, Laurence Paye-Jeanneney, administratrice de l'établissement, et Valérie Pécresse, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, ont réaffirmé que l'emploi est une composante essentielle de l'action du Cnam, qui se doit de « cibler les métiers et les emplois porteurs ». Ainsi, le Cnam entend s'inscrire dans l'évolution de la société, assurer la promotion du travail et de « la formation professionnelle tout au long de la vie » et, enfin, « favoriser la transversalité des savoirs ».
« Si la mission de diffusion de la culture scientifique et technique est partagée par tous les établissements d'enseignement supérieur, le Cnam, par son statut et son histoire (couverture nationale, importance de son réseau), a dans ce domaine une responsabilité spécifique propre, ainsi que des acquis et des leviers incontestables », a ajouté le ministère. Enfin, Bercy invite le Cnam à s'appuyer sur une politique active de renforcement des usages numériques pour mener « une action cohérente, déployée sur l'ensemble du territoire avec une qualité équivalente ».