Outre une renégociation des contrats avec les fournisseurs et une chasse aux coûts superflus, le plan qui prévoit d'économiser 150 millions de dollars par an s'appuie surtout sur la suppression de près de 800 emplois, essentiellement aux Etats-Unis, soit près de 15 % de ses effectifs mondiaux.
Au-delà des problèmes financiers, Jacques FROISSANT, spécialiste du e-recrutement avec les sociétés Altaïdes et Moovement se demande si la société n'est pas tout simplement victime de l'essoufflement de son modèle. «Quand on voit le succès grandissant des réseaux sociaux, des sites spécialisés, de la cooptation, et des moteurs de recherche d'offres d'emploi, Monster doit surement se poser des questions.» commente t'il sur son blog.
Une question que se posent sans doute également les marchés financiers puisqu'en 5 séances, le cours de Monster Inc a dévissé de plus de 12% pour se stabiliser aux alentours des 34 euros.
