Annoncé dans un récent communiqué de presse comme étant la nouvelle génération des logiciels d'échange, il a la particularité de permettre de controller les droits d'auteurs sur les fichiers échangés : Les utilisateurs devant s'acquiter du paiement de quelques francs pour chaque fichier téléchargé.
Le développement viral des réseaux d'echange comme Napster a enfin mis en lumière la nécessité d'utiliser le média "Internet" au lieu de lutter contre lui : Applesoup a ainsi été lancé par plusieurs géants venus de l'industrie musicale comme Universal (Vivendi), des chaines de TV comme HBO (chaine à péage), d'autres société sur Internet comme Webcrawler ou Excite, soutenus par Software Publishing (ancien investisseur chez notamment), Creative Planet, ...
La fin de Napster ?
Applesoup compte sur la possible fermeture des serveurs officiels de Napster suite aux nombreux procès qui l'oppose actuellement aux Majors du Disque et au RIAA, qui a un rôle de protection des droits d'auteur comme le fait la Sacem en France. Les utilisateurs devant alors se contenter des réseaux parallèles (MyNapster, OpenNap, ...) plus difficiles à localiser, ou des logiciels plus complexes à utiliser comme Gnutella du fait de l'absence de serveur centraux.
Car le principal problème est que, loin d'être un phénomène isolé, l'échange de fichiers musicaux via Internet est maintenant pratiqué par des dizaine de millions d'utilisateurs : Napster l'ayant rendu d'une utilisation extrèmement simple et rapide !
Cependant, de nombreux développeurs se penchent actuellement sur de nouveaux logiciels d'échange faciles d'emploi comme Scour Exchange qui est aussi sous le feu des projecteurs suite aux nouveaux procès qui viennent d'être lancés contre lui.
Quel avenir ?
Si Napster perd ses différents procès, le sort des serveurs centraux sera déterminé et leur fermeture limitra le phénomène qui deviendra nettement moins dangereux pour l'industrie du disque. Les investisseurs abandonneront les logiciels d'échange non régulés et la majorité du grand public se tournera alors vers le système d'échange sécurisé comme Applesoup.
En revanche, s'ils obtiennent une relaxe, celà fera jurisprudence et certains imaginent une apocalyspse musicale comme l'expliquait Richard Parsons, président de (groupe AOL) à nos confrères du New York Times :
Si nous ne parvenons pas à sauvegarder le système de la propriété intelectuelle, la culture va s'atrophier. Et les majors ne seront pas les seules touchées : Les artistes ne seront plus motivés pour créer. Dans le pire des cas, ce sera un âge noir au niveau culturel.
Si cette vision est partagée par les différents dirigeants des majors du cinéma et du disque, nombreux artistes espèrent au contraire que cette libéralisation aboutira une mise en avant de la réelle culture : celle qui n'est pas constituée uniquement de strass et paillettes ...