A quelques jours de la phase finale du grenelle de l'environnement, les spécialistes des nouvelles technologies entendent exposer leurs solutions en matière de protection de l'environnement.
Après les réflexions d'IBM visant à réduire la consommation des datacenter ou de faisant la promotion des web conférences, c'est au tour de Mitel, un éditeur canadien spécialisé dans les solutions de communication IP, de suggérer une autre piste : le télétravail.
Selon une étude réalisée par ses soins en Amérique du Nord, plus des deux tiers des salariés estiment que le télétravail pourrait limiter de manière significative les émissions de gaz à effet de serre, en réduisant les déplacements quotidiens entre le domicile et le travail. Selon l'U.S. energy-information-administration, les émissions de CO2 en rapport avec les déplacements correspondent en effet désormais à 391,8 millions de tonnes de gaz.
« Chaque kilomètre économisé en déplacements évite le dégagement d'environ 310 grammes de CO2 dans l'atmosphère. L'utilisation de nos logiciels unifiés de collaboration et de téléconférence, en lieu et place d'un déplacement réel pour se rendre à une conférence, réduit les coûts de transport et évite le dégagement dans l'atmosphère de 160 g de CO2 par km et par employé. » explique Don Smith, CEO de Mitel.
Encore marginal en Europe, le télétravail commence néanmoins à s'imposer en Amérique du Nord où 59 % des actifs au Canada et 65 % aux Etats-Unis travaillent au moins une fois par semaine depuis leur domicile. Malgré son impact positif sur l'environnement, le télétravail butte encore sur une composante managériale. En effet, 42 % des employeurs canadiens et 54 % des employeurs américains se demandent encore comment vérifier la productivité de leurs employés ayant recours au travail à distance...