L'AFDEL veut attirer les éditeurs.. de services en ligne

Jérôme Bouteiller
Publié le 13 décembre 2007 à 12h18
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L'AFDEL, Association Française Des Editeurs de Logiciels, a profité d'une assemblée générale au cours de laquelle son president-patrick-bertrand a été reconduit dans ses fonctions, pour annoncer l'ouverture de l'association à une nouvelle génération de jeunes pousses, issues de l'internet.

«Quelle est l'entreprise dont l'action a dépassé $ 700 le mois dernier et qui représente maintenant une des toutes premières capitalisations mondiales? Une société de services ? Un fabricant de hardware, un opérateur télécom ? Non, il s'agit d'un éditeur de logiciels : Google ! Quelle est l'entreprise qui a à peine deux ans d'existence et dont la prise de participation d'un acteur historique du logiciel la valorise aujourd'hui à plus de 15 Md$ ? Facebook, un éditeur de logiciel dans le domaine porteur du social software» a ainsi expliqué Patrick Bertrand, lors d'un discours à destination des 1200 membres, pointant également des réussites européenne comme Skype, racheté par eBay, Dassault Système, champion de la 3D et DailyMotion, pionnier de la vidéo par internet.

Apportant son soutien aux derniers rapports sur l'économique numérique (Levy-Jouyet sur l'immatériel, Denis Olivennes sur le téléchargement illégal) et à un “small business act” à la française , l'AFDEL a tout d'abord décidé de changer sa définition de l'éditeur logiciel en acceptant toute société dont 50% des revenus provient de la commercialisation du logiciel / site web, quel que soit le modèle de monétisation retenu : Licence, SAAS, Open source, Embarqué mais également.. Publicité. “ Le périmètre est difficile à définir et on ne peut le réduire à un business modèle. Ce qui fait la spécificité de notre métier, c'est la R&D. et l'enjeu majeur pour tous ces modèles, c'est de financer cet effort de R&D.” observe Patrick Bertrand.

Rappelant le taux de croissance de 8% de son industrie, sa capacité à embaucher des profils à valeur ajoutée et son impact positif sur l'innovation et la R&D de ce secteur économique, Patrick Bertrand s'est enfin prononcé pour faire des TIC une “priorité nationale” pour le gouvernement, en créant par exemple une université du logiciel ou en faisant évoluer la fiscalité pour mieux financer le capital d'amorçage. Une ambition que partagent sans doute bon nombre de membres du gouvernement mais qui ne semble pas, du moins pour le moment, être une priorité pour le nouveau locataire de l'Elysée.
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