Avec 34,5% de croissance annuelle, le web affiche en outre une croissance cinq fois supérieure à celle de la télévision (+6,5%) et plus de dix fois supérieure à celles de la publicité extérieure (+2,6%) ou de la presse (+2,3%). Une croissance probablement sous estimée par TNS qui ne prend d'ailleurs toujours pas en compte les chiffres des liens sponsorisés, évalués à 50% du marché publicitaire, mais qui ne sont toujours pas communiqués par Google ou .
“Les annonceurs sont amenés à remettre en question leur stratégie et leurs choix média : jusque où faut-il être plurimedia ou intégrer internet et les média digitaux, quelle place pour la communication directe ?” s'interroge Eric Trousset, Directeur Marketing du pôle investissements publicitaires de TNS Media Intelligence, par ailleurs convaincu que le web sera le principal bénéficiaire de la fin de la publicité sur la télévision publique, décidée par Nicolas Sarkozy.
“Une vision à 360°” qui commence d'ailleurs à se concrétiser à l'image des dernières campagnes comme DolceGusto de Jamel (Nestlé) ou les têtes à Claque TV sponsorisées par SFR, des formats télévisés désormais massivement rediffusés sur le web et parfois plus coûteuses qu'en télévision mais qui permettent au moins aux annonceurs de toucher des cibles qui abandonnent de plus en plus souvent les médias traditionnels comme le petit écran.