Microsoft faisait depuis 2001 l'objet d'attentions particulières de la part des autorités antitrust américaines, suite à la signature d'un accord selon les termes duquel le numéro un mondial du logiciel devait mettre fin à certaines pratiques anticoncurrentielles. Cette surveillance, qui devait prendre fin le 12 novembre dernier, sera finalement prolongée de deux ans, soit jusqu'au mois de novembre 2009, a décidé cette semaine le juge Colleen Kollar-Kotelly.
Dix états, dont la Californie et l'état de New-York, demandaient que l'on exerce cette surveillance jusqu'en 2012, afin que Microsoft ne soit pas tenté d'abuser à nouveau de sa position dominante sur le marché du logiciel.
Bien que Microsoft se soit plié aux exigences des autorités antitrust américaines, Colleen Kollar-Kotelly a estimé qu'il n'était pas opportun de lever complètement la surveillance dont fait l'objet l'éditeur dans la mesure où celui-ci n'a pas respecté les délais impartis pour le dépôt de certains documents.
« Nous sommes heureux que la cour ait reconnu l'importance des efforts consentis pour coopérer avec l'ensemble des agences gouvernementales concernées », a sobrement commenté Brad Smith, avocat conseil de Microsoft, dans un courrier à l'agence AP.