De retour aux commandes de la société depuis quelques mois, son PDG jerry-yang n'a pas proposé de solution miracle à la crise, proposant au contraire une charrette de plus de 1000 licenciements “ciblés” censés réduire la masse salariale du groupe d'environ 8%.
Avec une capitalisation boursière de 27,8 milliards de dollars contre 172 contre son grand rival Google, Yahoo apparaît en tout cas comme une société en panne d'inspiration dépassée par Google sur ses métiers historiques du “search et des liens sponsorisés”, par MySpace ou Facebook sur celui des réseaux sociaux voire par ou Nokia sur celui du mobile.
Reste à savoir si le groupe, qui aura bientôt 15 ans, pourra poursuivre seul son aventure dans le online ou si il ne devra pas un jour songer à s'associer, avec TimeWarner (AOL), News Corp (MySpace) ou eBay pour pouvoir rester au contact des très dynamiques Microsoft et Google.