«Pour cette V2, nous avons remplacé les trois anciennes versions par une version unique, gratuite, mais disposant de modules premium. Nous avons également supprimé le nom de domaine gratuit qui, en exigeant une numéro de carte bancaire pour éviter tout excès, inquiétait paradoxalement nos utilisateurs» explique Clotilde de Mersan, Chef de Produit Office Live chez Microsoft.
Même si Microsoft met un terme à la gratuité à vie du nom de domaine, l'éditeur n'en reste pas moins généreux en offrant désormais les fonctionnalités initialement prévues pour les versions premium, une synchronisation des mails avec Outlook et Windows Mobile ou encore le support de Firefox, ouvrant Office Live aux plates-formes Mac OS ou Linux.
Outre les services gratuits, Microsoft n'en oublie toutefois pas les services payants avec en premier lieu l'achat, par ses utilisateurs, de liens sponsorisés sur son AdCenter, un outil d'emailing (facturation de 4 centimes par mail) avec mesure d'audience ou encore une véritable boutique en ligne, pour le moment uniquement disponible aux Etats-Unis, facturée une quarantaine de dollars américains par mois.
En plus de ses propres applications, Microsoft confirme d'ailleurs son souhait d'ouvrir sa plate-forme à d'autres éditeurs : après Cegid, MessageBusiness ou Planet Award, l'éditeur devrait prochainement annoncer de nouveaux partenaires, par exemple dans le domaine du tourisme. Concrètement, un simple changement de tarif sur une page web pourrait être simultanément repris dans une base de donnée professionnelle s'étant préalablement interfacée à Office Live.
Revendiquant 600 000 utilisateurs dans le monde dont 20 000 sur le marché français, Office Live semble en tout cas commencer à séduire les TPE/PME même si l'éditeur rappelle que seules 38% d'entre elles disposent d'un site web et 49% d'une adresse e-mail pro. Une “fracture numérique” que Microsoft entend en tout cas résorber, au même titre que ses concurrents Gandi, OVH, Amen ou encore Google.