Une page web est maintenant disponible pour les personnes lésées par la faillite de FTX.
La justice américaine a mis en place cette interface afin de faciliter les contacts avec les trop nombreuses victimes de l'effondrement de l'empire de Samuel Bankman-Fried.
FTX, une faillite retentissante
Pendant de nombreuses années, un nom avait résumé les abus dans le monde des crypto-monnaies : Mt. Gox. La plus grosse plateforme d'échange de cryptos en 2014 fermait cette année-là brusquement ses portes après le piratage de quelques 750 000 bitcoins.
Mais depuis, l'affaire FTX est venue prendre la place de plus gros scandale du secteur. La deuxième plateforme du secteur, derrière Binance, a été placée en faillite le 11 novembre dernier, entraînant derrière la perte de près de 8 milliards de dollars en fonds de clients.
Un scandale d'une ampleur démesurée, qui va entraîner la mise en place de moyens inédits. C'est ainsi que la justice américaine a décidé d'autoriser la création d'une page web à partir de laquelle les victimes, mais aussi les témoins de l'affaire FTX, pourront contacter les autorités.
FTX a fait trop de victimes
Une procédure inhabituelle dans le système judiciaire américain. En effet, c'est normalement au procureur d'aller au contact des victimes pour les informer de leurs droits. Mais au vu du nombre beaucoup trop grand de personnes concernées, estimé à environ 1 million d'individus, le juge du district de Manhattan Lewis Kaplan a autorisé la mise en ligne de cette page.
« Si vous pensez avoir été victime d'une fraude de la part de Samuel Bankman-Fried, aussi connu sous le surnom de SBF, veuillez contacter le coordinateur des victimes et des témoins au bureau du procureur des États-Unis » est-il ainsi expliqué sur cette page, hébergée sur le site du ministère américain de la Justice.
SBF est l'objet de huit chefs d'accusation, dont plusieurs portants sur différentes fraudes. Il est aussi accusé de blanchiment d'argent, et de violation des lois de financement électorales des États-Unis d'Amérique.
Source : Reuters