La célèbre plateforme de réservation d'hébergement en ligne vient s'ajouter aux défections de plus en plus nombreuses, qui plongent l'association dans la crise.
« À la fin, il n'en restera qu'un », entendions-nous tous les soirs dans un jeu télévisé des années 2000, Le Maillon faible pour ne pas le citer (et dans un autre, toujours diffusé, la réponse se trouvant dans les commentaires). Concernant Libra, on commence à croire que l'une des phrases les plus célèbres du Paf a traversé la frontière pour être criée en Suisse. Allez, cessons notre légère exagération et revenons à l'essentiel. En une dizaine de jours, l'association Libra a perdu sept de ses membres.
Booking.com quitte le navire Libra
Des 28 membres qui composaient l'association bâtie par Facebook à l'origine, dont le Français Iliad qui continue de défendre le projet, il n'en reste plus que 21. Depuis la défection de PayPal le 4 octobre, les groupes eBay, Visa, Mastercard, Stripe et Mercado Pago ont tour à tour officialisé leur retrait de l'association Libra.Dossier Libra : caractéristiques, impacts, ambitions... Que sait-on de la cryptomonnaie de Facebook ?
Ce lundi 14 octobre en fin de journée, le projet a sans doute essuyé l'un de ses plus importants revers depuis le début du mois, puisque le numéro un mondial de la réservation d'hôtels en ligne, Booking.com, vient de quitter la table de l'organisation.
Alors que se tient la première réunion du conseil de l'association, Libra a pris du plomb dans l'aile et subit une vraie crise de confiance chez ses partenaires, couplée à la défiance des régulateurs et gouvernements à son égard.
🚨 Le géant du voyage Booking quitte à son tour l'association @Libra_. Il ne reste plus que 21 membres sur les 28 initiaux. Le 1er conseil a lieu en ce moment même à Genève et semble se tenir dans une atmosphère électrique ⚡
— Grégory Raymond (@gregory_raymond) October 14, 2019