En juillet dernier, Barack Obama avait, dans une tribune accordée au Wall Street Journal, dévoilé sa position au sujet de la cyber-défense des installations critiques du pays (SCADA). Le président américain faisait alors part de son souhait de protéger ce type d'infrastructures d'éventuelles cyber-attaques.
Un projet de loi avait rapidement été réédité pour être présenté aux élus américains. Le sénateur Joe Lieberman (Indépendants) avait ainsi apporté de nombreuses modifications à un texte présenté en 2009. A l'époque, une partie du projet avait été adopté mais un autre pan avait été retoqué car il était considéré comme attentatoire aux libertés individuelles.
Cette nouvelle mouture a, encore une fois, été retoquée par le Sénat. Seulement 52 sénateurs ont voté en faveur du projet alors que ce dernier devait être soutenu par 60 personnes sur 100. Les opposants à la loi ont ainsi expliqué qu'il pouvait entraîner des dérives sur les libertés des internautes.
De son côté, Barack Obama avait bien précisé qu'il soutiendrait un tel projet dans la mesure où il protège suffisamment les libertés individuelles des internautes. Face au rejet des sénateurs, la Maison-Blanche a toutefois affiché sa « profonde déception ». Quant aux élus, ils pourront proposer une nouvelle version du texte.