Les preuves de l'attaque ont été publiés sur le site de partage MediaFire et sont librement téléchargeables. Elles contiennent des informations démontrant que l'attaque a bien été menée à l'encontre des serveurs de l'organisation. De même, un message informe l'OTAN que les données collectées pourront être publiées prochainement sur Wikileaks.
Visiblement, les hackers reprochent à l'organisation du traité de l'Atlantique nord de ne pas avoir suffisamment sécurisé l'un de ses serveurs. Toujours est-il que cette attaque fait écho à un récent hack de la librairie en ligne de l'OTAN. En juin dernier, une base de données avait alors été visée.
Selon Computerworld, Inj3ct0r Team est un groupement fondé en 2003 qui se décrit comme étant formé d'« hacktivistes ». Certains de ces groupes sont relativement actifs dans des pays comme les Etats-Unis (affaire Wikileaks) mais également en Russie ou encore en Chine. Ici, la revendication des hackers tournerait autour de l'armement nucléaire et de son financement.