Deux des membres du groupe LulzSec arrêtés par le FBI lors des derniers mois ont plaidé coupable aujourd'hui, devant le tribunal britannique qui les voyait comparaitre. Les autres membres jugés en même temps qu'eux ont quant à eux nié toutes les accusations.
LulzSec refait parler de lui aujourd'hui mais, cette fois-ci, ce n'est pas en raison d'un nouveau piratage ou d'une nouvelle fuite de données : ce matin, deux membres présumés du groupe, parmi la demi-douzaine arrêtée par le FBI aux Etats-Unis et en Angleterre entre juillet 2011 et mars 2012, ont comparu devant la cour de Southwark lors d'une audience préliminaire.
A cette occasion, Ryan Cleary, 19 ans, et Jake Davis, 18 ans, ont admis faire partie de Lulzsec, tandis que Ryan Ackroyd, 25 ans, et un autre membre présumé du groupe âgé de 17 ans ont nié toutes les accusations.
Actuellement jugé en Grande-Bretagne, Ryan Cleary est actuellement poursuivi aux Etats-Unis où il a été mis en examen début juin par la Cour fédérale de Los Angeles. Il a néanmoins échappé à une extradition vers les USA, qui ont accepté qu'il soit exclusivement jugé en Grande-Bretagne. De son côté, Jake Davis, connu sur le Net sous le pseudonyme de Topiary, avait été arrêté au Royaume-Uni en juillet 2011. Il est considéré comme l'un des porte-parole des groupes LulzSec et Anonymous.
A eux deux, les hacktivistes ont admis avoir participé aux attaques ayant ciblé NHS, News International, Sony, Nintendo, la police de l'Etat de l'Arizona, 20th Century Fox, l'église Baptiste de Westboro, Bethesda, Eve Online, HBGary, HBGary Federal, PBS, et Infragard. Ils ont également avoué s'être introduits sur les serveurs de l'US Air Force et du Pentagone. Des infractions ayant eu lieu entre février et septembre 2011. Ils ont cependant rejeté les accusations concernant la publication de données fuitées sur des sites de partage comme Pastebin.
Le procès concernant cette affaire se tiendra au Rayume-Uni en avril 2013. Le tribunal a déclaré qu'il faudrait au moins 3 000 heures rien que pour éplucher tout le matériel et les fichiers récupérés chez Ryan Ackroyd, qui a, de son côté, rejeté tous les chefs d'accusation.