Dévoilés par le Washington Post, certains éléments du rapport du Pentagone ont de quoi inquiéter : on y apprend que des hackers chinois auraient volés les plans de « plus de deux douzaines de systèmes d'armements », liés à la défense antimissiles du pays, mais également aux avions de chasse, aux drones et aux navires de combat.
Parmi les plans volés, on compte ainsi ceux du missile avancé Patriol, connu sous le nom PAC-3, ceux du Terminal High Altitude Area Defense, un système de défense contre les missiles balistiques, ou encore ceux du système de défense similaire de la Navy, nommé Aegis. Des systèmes qui consistuent « l'épine dorsale » de la défense américaine dans ses installations en Asie, en Europe et dans le Golfe Persique. Du côté des avions, l'armement de l'hélicoptère Black Hawk et du chasseur F/A-18 ont, entre autres, été percés à jour.
Des « systèmes avancés » parmi « les plus sensibles » que compte Washington, ajoute le rapport. Ce dernier ne cite d'ailleurs pas directement la Chine, mais les contacts du très bien informé Washington Post ont affirmé que ce vol de données très sensibles était en lien avec une vaste vague de piratage : au début du mois de mai, le Pentagone accusait d'ailleurs directement la Chine d'être à l'origine d'attaques contre ses services. Ce vol de données en serait donc l'une des répercutions directes.