De nombreuses personnes issues des personnels civil et militaire du ministère de la Défense américain auraient été piratées ces derniers mois.
Le 12 octobre, le Pentagone a déclaré avoir été victime d'une cyberattaque de grande ampleur. Le ministère de la Défense des États-Unis, aussi célèbre pour ses multiples apparitions hollywoodiennes ou télévisuelles que pour avoir été l'une des cibles des attentats du 11 septembre 2001, a été alerté d'une violation de données touchant son personnel quelques jours plus tôt, le 4 octobre. Et celle-ci inquiète les autorités dans la mesure où les pirates ont eu accès à des informations personnelles sensibles.
Plus de 30 000 employés touchés par le vaste piratage ?
La cyberattaque dont ont été victimes les employés du Pentagone visait des informations confidentielles telles que les données des cartes de crédit des membres, comme l'indique l'agence américaine Associated Press. Il faut avoir à l'esprit que le département de la Défense des États-Unis (DoD) est le plus gros employeur du pays, avec 1,3 million de personnes. Mais selon le lieutenant-colonel Joseph Buccino, porte-parole des lieux, il n'y a qu'une petite partie des membres du Pentagone qui a été touchée. « Seules » 30 000 personnes environ ont ainsi pu être exposées, un nombre qui pourrait néanmoins augmenter à mesure que l'enquête progressera.Souvent considéré comme une forteresse impénétrable, le Pentagone constate néanmoins que ses réseaux et systèmes sont analysés et attaqués plusieurs milliers de fois par jour.
En 2015, l'Office of Personnel Management (OPM), agence responsable des données de la fonction publique du gouvernement fédéral américain, avait été touché par une attaque imputée au gouvernement chinois. 21 millions d'employés fédéraux, dont ceux du Pentagone, furent concernés.