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Bien connu des experts de la carte graphique, 3DMark évolue et intègre une nouvelle scène de test ray tracing.

Spécialisée dans les outils de mesure des performances, la société UL lance un nouveau module pour son logiciel phare, le fameux 3DMark.

Le ray tracing à l'honneur

Le module en question est une nouvelle scène qui vient s'ajouter aux très connues Fire Strike ou TimeSpy. Une fois n'est pas coutume, cette scène n'est cependant pas réservée à une plateforme particulière.

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En effet, baptisée Solar Bay, elle tourne aussi bien sur les smartphones que sur les cartes graphiques de nos PC. Elle évalue les performances graphiques avec une focale placée sur les capacités en ray tracing, une fonctionnalité de plus en plus à la mode. Il n'est toutefois pas question de remplacer la scène Port Royal qui évaluait déjà le ray tracing.

C'est l'aspect multi-plateforme de Solar Bay qui fait toute la différence et justifie la présence des deux scènes au sein de 3DMark.

Une nouvelle scène, deux parties distinctes

La société UL précise dans son communiqué que Solar Bay se décompose en deux parties avec, d'un côté, le benchmark à proprement parler et, de l'autre, ce qu'elle baptise le stress test.

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Solar Bay benchmark

« Exécutez le benchmark 3DMark Solar Bay pour mesurer la capacité d'un appareil à fournir des performances instantanées sur une courte période. Ce test imite les jeux mobiles au sein desquels la boucle de jeu est une série de courtes rafales d'activité. Solar Bay renvoie quatre scores : un score global et trois sous-scores pour chaque section ray tracing. Ces scores reflètent la fréquence d'images de votre appareil dans Solar Bay ; plus la fréquence d'images est élevée, meilleur est le score ».

Solar Bay stress test

« Le stress test Solar Bay est un test plus long qui montre comment un appareil fonctionnera sur de longues périodes de jeu en ray tracing. Il reflète une session plus longue de jeu ray tracing. Ce test exécute la charge de travail Solar Bay en boucle pendant 20 minutes, produisant un graphique montrant comment les performances varient au cours du test. Un résultat idéal est un ensemble stable de résultats montrant que les performances ne sont pas limitées ».

RTX 4090 versus Snapdragon 8 Gen 2 ?

Nos confrères du site VideoCardz n'ont pas traîné pour exploiter cette scène supplémentaire. Ils font au passage remarquer qu'elle s'inspire du James Webb Space Telescope et de sa conception en 18 miroirs hexagonaux.

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Ils ont d'abord fait passer le test à une configuration PC à base de GeForce RTX 4090 et ont obtenu un score de 135 800 points. Dans un second temps, c'est un smartphone Samsung S23 Ultra doté d'un SoC Snapdragon 8 Gen 2 (GPU Adreno 740) qui est passé sur le gril pour un score de 5 539 points.

Ces résultats donnent à penser que le fer-de-lance NVIDIA est 24,5 fois plus puissant que le SoC Qualcomm utilisé par Samsung. Attention toutefois, dans le premier cas, il s'agit d'un résultat dit « graphics » et dans l'autre « overall ». Il faudrait être sûr qu'ils opèrent de la même manière.

Terminons en précisant que la scène est dès à présent disponible pour tout le monde. Il s'agit d'un module 3DMark accessible gratuitement sur Android par le Google Play store, mais payant (33,99 euros) en version PC sur l'Epic Games store, Steam ou le site officiel d'UL.

Source : communiqué de presse UL