Batman Arkham City : le guide technique

Fabien Pellegrini
Publié le 19 décembre 2011 à 13h30
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Fin 2009, la version PC de Batman : Arkham Asylum avait su séduire le grand public comme les joueurs plus technophiles. Il faut dire qu'aux grandes qualités ludiques de l'aventure venaient s'ajouter quelques améliorations graphiques de taille par rapport aux versions consoles. Deux ans plus tard, l'histoire se répète mais accueille un invité supplémentaire, puisque DirectX 11 se joint à la fête. Une fête qui, nous allons le voir, ne se déroule pas toujours aussi bien que prévu.

Les jeux multiplateformes étant de plus en plus nombreux, la preuve incontestable de la supériorité technique des PC par rapport aux consoles de dernière génération se voit sans cesse renouvelée. Historiquement, les points de comparaison les plus importants se limitent à la résolution affichée, à la taille des textures utilisées, et aux effets de lissage. Ce qui peut d'ailleurs déjà suffire à transformer une scène banale et brouillonne en un magnifique tableau bien propre. Depuis quelques années, on peut presque systématiquement ajouter la compatibilité avec la 3D stéréoscopique. Une fonctionnalité encore rare sur consoles, mais qui devient quasiment la norme sur PC grâce à la mise à jour régulière des différents drivers 3D disponibles, à commencer par la solution 3D Vision de NVIDIA. De temps à autre, la firme au caméléon cherche également à mettre en avant sa solution PhysX, capable d'afficher de nombreux effets physiques que ne sauraient gérer les Xbox 360 et autres PlayStation 3. Pour couronner brillamment le tout, les titres sont de plus en plus nombreux à supporter DirectX 11, alors que DirectX 9 règne en maître depuis bientôt dix ans !

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Cependant, ces différentes fonctionnalités se retrouvent encore trop rarement réunies dans un même jeu. Le récent Batman : Arkham City est en réalité l'un des seuls à les cumuler toutes. C'est pourquoi nous avons décidé de consacrer un guide technique au jeu, comme nous l'avons fait le mois dernier avec Battlefield 3. En effet, chacun de ces deux titres mettent en avant leurs atouts techniques, à leur manière, pour mieux séduire les joueurs. Ce dossier vous permettra de mieux digérer les différentes informations disponibles, de découvrir en détail l'ensemble des options techniques, et de savoir à l'avance à quoi vous attendre si vous décidez de vous procurer la nouvelle aventure du sauveur de Gotham City. Car si l'on sait déjà que l'aspect ludique mérite les plus grandes louanges, l'aspect technique doit tout de même être observé de plus près. Univers Batman oblige, il pourrait bien recéler quelques zones d'ombre parmi l'ensemble de ses prouesses héroïques...Est-il encore nécessaire de présenter l'Unreal Engine 3 ? Le moteur du studio américain Epic Games est sans conteste le plus populaire de cette génération. Les titres qui le mettent à profit se comptent par dizaines, voire par centaines. Et parmi eux figurent quelques grands noms, comme Alice: Madness Returns, Borderlands, Bulletstorm, les Gears of War, les Mass Effect, Mirror's Edge, le Medal of Honor de 2010, le Mortal Kombat de 2011, Unreal Tournament 3 ou encore... Batman Arkham Asylum. On ne s'étonne donc pas vraiment de voir une nouvelle fois l'UE3 au rendez-vous de ce Batman : Arkham City. Pour autant, on aurait tort de crier à l'immobilisme. Car l'une des caractéristiques de l'Unreal Engine, c'est précisément la remise au goût du jour permanente.



Depuis sa première apparition en 2006, le moteur a ainsi gagné des fonctions d'illumination globale ou encore de destruction des environnements, et s'est vu porté sur les nouvelles et futures plateformes, telles que la PlayStation Vita, la Wii U ou encore l'iPad. Mais ce qui nous concerne le plus ici, ce sont les améliorations annoncées respectivement en novembre 2007, mars 2010 et mars 2011. A savoir le support natif des technologies PhysX, 3D Vision et DirectX 11, qui jouent aujourd'hui les vedettes dans la version PC de Batman : Arkham City.

La forme PhysX

Même s'ils sont de plus en plus nombreux, les titres utilisant l'API PhysX restent encore relativement rares par rapport à la masse de jeux qui voient le jour chaque année. Il faut dire que les effets physiques sont très gourmands et que cette technologie propriétaire NVIDIA ne fonctionne pas sur les cartes ATI. Ces dernières doivent donc faire l'impasse sur les effets ou, dans le meilleur des cas, passer le relais au pauvre CPU pas vraiment conçu pour ce type de calculs. De temps à autre, on voit tout de même surgir des jeux qui mettent en avant PhysX afin d'élargir le spectre des effets spéciaux affichés à l'écran. Batman : Arkham City est clairement de ceux-là, et l'expérience de jeu n'est pas vraiment la même avec et sans PhysX, comme nous le prouve cette vidéo comparative :



Les effets PhysX utilisés dans le jeu peuvent être scindés en deux catégories, qui correspondent à deux modules bien précis : APEX Particles et APEX Clothing. Le premier s'occupe naturellement de décupler le nombre de particules à l'écran et de gérer leurs interactions avec l'environnement. Concrètement, cela se traduit par des effets d'étincelles, de fumées, de bris de glace ou encore de débris solides.

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Le second module se concentre plus particulièrement sur les mouvements des tissus et des papiers. Grâce à lui, les feuilles d'arbre, billets de banque et autres posters tombés au sol volent sous les pas des personnages, tandis que les rideaux, les vêtements ou les cordes ondulent de manière réaliste.

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3D Vision inside

Grâce à la prise en charge de 3D Vision par l'Unreal Engine 3, Batman : Arkham City fait partie de ces titres qui portent l'estampille officielle "Compatible 3D Vision", synonyme d'une expérience en relief optimum. Pas d'éléments mal placés dans la scène, peu de crosstalk (dédoublement de l'image dans les zones fortement contrastées) et même, dans le cas présent, une continuité parfaite entre les séquences interactives et les scènes cinématiques. En effet, contrairement à Batman : Arkham Asylum où il s'agissait de vidéos précalculées, les cinématiques sont désormais calculées et affichées en temps réel, et donc en 3D stéréoscopique.

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Le timing est parfait pour NVIDIA qui, à quelques jours d'intervalle, sort la nouvelle version de ses kits 3D Vision 2 et peut se vanter d'une expérience 3D optimale dans l'un des meilleurs jeux de l'année.


Effets DirectX 11

Maintenant que les cartes graphiques DirectX 11 ont envahi le marché, il est temps que les jeux suivent ! Même s'il s'agit à la base d'un titre DirectX 9, Batman : Arkham City utilise généreusement DirectX 11 afin d'améliorer par petites touches son aspect graphique.

Tesselation

Même si on entend de plus en plus souvent parler de la tesselation, son implantation reste encore l'exception. D'ailleurs, son intégration dans l'Unreal Engine 3 ne date officiellement que de mars dernier, puisqu'elle a été vue pour la première fois dans la démo Samaritan dévoilée à la GDC 2011. Dans le nouveau Batman, elle s'exprime à travers différentes techniques, toutes destinées à renforcer le niveau de détail des scènes 3D sans impacter dramatiquement les performances (du moins en théorie) puisque c'est le GPU et non le CPU qui prend en charge les calculs. Ainsi, le Displacement Mapping ajoute de fins détails géométriques aux modèles 3D, en puisant les informations dans des textures spécifiques. Le Mesh Smoothing sert à améliorer les contours trop anguleux, via l'ajout de triangles, et se montre donc particulièrement utile pour l'affichage d'objets sinueux (arbres, câbles, tuyaux, tentacules...). Enfin, le Virtual Dicing multiplie la densité de découpe en triangles, en ajoutant en quelque sorte de la tesselation à la tesselation.

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Les environnements organiques sont les plus susceptibles de bénéficier de la tesselation.


Multi View Soft Shadows (MVSS)

Cet algorithme dédié aux ombres renforce leur réalisme en évitant de les adoucir de manière uniforme. L'intensité de l'ombrage de chaque pixel est calculée en prenant en compte l'ensemble des sources lumineuses de la scène. Plus elles seront nombreuses à projeter une ombre sur ce pixel, plus l'intensité de l'ombre affichée au final sera forte. Ainsi, on recrée des conditions proches de la réalité, où les ombres évoluent en fonction des distances. L'ombre qu'un arbre projette au sol sera ainsi plus nette à la base et plus floue au sommet.

Horizon-Based Ambient Occlusion (HBAO)

L'occultation ambiante est un modèle d'éclairage réaliste utilisé en 3D précalculée. Le SSAO (Screen Space Ambient Occlusion) en est une approximation destinée aux calculs temps réels. L'algorithme HBAO est une variante du SSAO, qui utilise DirectX 11 et les shaders de la carte graphique pour accélérer les calculs.

La configuration minimum



  • Système d'exploitation : Windows XP, Vista ou 7
  • Processeur : double cœur 2,4 GHz
  • Mémoire vive : 2 Go
  • Carte graphique : NVIDIA 8800 or ATI 3800, munie de 512 Mo de VRAM
  • Espace disque : 17,5 Go
  • Carte son : compatible DirectX 9.0c
  • Périphériques : Clavier, souris, lecteur DVD-Rom

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Même s'il supporte DirectX 11, Batman : Arkham City n'abandonne pas pour autant DirectX 9. Ceux qui sont restés scotchés à Windows XP pourront donc profiter de l'aventure. Globalement, le ticket d'entrée officiel reste d'ailleurs accessible aux machines vieillissantes. Les processeurs et cartes graphiques évoqués ont vu le jour il y a quatre ans. Quant aux 2 Go de mémoire vive, rares sont les PC à ne pas en être équipés puisque leur valeur d'achat actuelle tourne autour des 20 euros. Une fois de plus, les petites configs peuvent dire merci au développement multiplateformes, qui oblige le jeu à tourner sur les architectures des Xbox 360 et PlayStation 3, conçues en 2005.

La configuration recommandée



  • Système d'exploitation : Windows XP, Vista ou 7
  • Processeur : double cœur 2,5 GHz
  • Mémoire vive : 4 Go
  • Carte graphique : compatible DirectX 11, NVIDIA GeForce GTX 460 ou ATI Radeon HD 6850, munie de 768 Mo de VRAM
  • Espace disque : 17,5 Go
  • Carte son : compatible DirectX 9.0c
  • Périphériques : Clavier, souris, lecteur DVD-Rom

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Si l'on désire faire tourner le jeu dans les meilleures conditions, une machine relativement récente reste indispensable. Avant tout, il faut impérativement posséder une carte graphique compatible DirectX 11 pour profiter des effets graphiques les plus avancés. Dans le même temps, la quantité de mémoire vive demandée se voit doublée par rapport à la configuration minimum. En revanche, les choses n'évoluent guère en ce qui concerne le processeur. Voilà qui laisse indiquer très clairement que les fonctions avancées se reposent nettement plus sur le GPU que le CPU. Une tendance qui n'est pas prête de s'arrêter puisque de plus en plus de calculs sont pris en charge nativement par les cartes graphiques.

Comparez avec votre PC

Pour ceux qui ne connaissent pas grand-chose au hardware, des solutions sont disponibles en ligne pour évaluer facilement le comportement d'une machine par rapport aux configurations préconisées par l'éditeur.

Le site Can You Run it ? peut ainsi venir en aide aux débutants. Une fois sur la page principale, choisissez Batman : Arkham City dans la liste déroulante puis cliquez sur le bouton de lancement. Selon votre navigateur, il vous sera alors demandé l'autorisation d'exécuter un composant ActiveX ou Java, qui se chargera de récolter la configuration de votre PC et de la comparer aux configs minimum et recommandée par l'éditeur. Un code couleur vert/rouge vous informera immédiatement de quels éléments sont suffisants ou non pour le jeu.

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Le service Game-o-Meter fait encore mieux puisqu'il utilise une base de données de 20 millions de benchs pour estimer les performances théoriques de votre PC. Après l'installation du petit utilitaire SystemInfo de Futuremark, les résultats prennent la forme de trois barres de performances horizontales (une pour le processeur, une pour la carte graphique, et une générale). Une bonne manière de voir instantanément si l'on dépasse de justesse les recommandations ou si l'on se situe loin devant.

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Les conseils du caméléon

Les recommandations officielles NVIDIA pour faire tourner correctement le jeu sans jamais tomber sous les 35 images par seconde sont les suivantes :

GeforceRésolutionPhysXFXAANiveau de détailsTesselation DX11Occultation ambiante
GTX 5901920x1080Elevé ElevéTrès élevéElevéOui
GTX 5801920x1080Elevé ElevéTrès élevéNormal Oui
GTX 5701920x1080Elevé MoyenElevéNormal Non
GTX 560 Ti1920x1080NormalBasElevéDésactivéNon
GTX 550 Ti1680x1050NormalBasElevéDésactivéNon


Evidemment, les cartes ATI sont absentes de ce tableau. Pas seulement parce que ces recommandations proviennent de chez le concurrent, mais aussi parce qu'elles ne sont pas capables d'afficher les effets PhysX. Malin, le caméléon ! Et un peu trop optimiste par ailleurs, car nous allons voir que, comme un gâteau sorti trop tôt du four, le jeu n'est pas sorti tout à fait terminé...

Installation : la triple peine

Si les éditeurs de musique ont fini par comprendre que les DRM pénalisaient surtout les acheteurs honnêtes, les éditeurs de jeux vidéo continuent en revanche de foncer joyeusement dans le mur. Preuve en est que, selon les versions, Batman : Akham City peut demander jusqu'à trois processus de vérification ! Et il fait dans tous les cas au moins appel à deux d'entre eux.

SecuROM

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On pensait ce système de protection mort et enterré mais, manifestement, même Batman n'arrive pas à mettre hors d'état de nuire ce super-vilain. Vous n'y couperez pas, il va falloir activer votre jeu en validant votre numéro de série en ligne via SecuROM, qui se chargera alors de faire baisser le compteur d'installations autorisées. La limite est de 5 machines et de 10 activations par machine. Cerises avariées sur le gâteau : les détenteurs d'une version physique du jeu doivent laisser en permanence le DVD dans leur lecteur malgré les multiples processus de vérification, tandis qu'on ne trouve aucune option pour récupérer un "jeton" lorsqu'on désinstalle le jeu. S'agirait-il d'un oubli volontaire ? En tout cas, nous avons heureusement la solution à ce problème.

Pour récupérer votre dû, créez un nouveau document texte et copiez-y les lignes suivantes :

"C:\Program Files (x86)\Steam\steamapps\common\batman2\Binaries\Win32\BatmanAC.exe" /revoke
Pause


Cet exemple est valable pour une version Steam, installée dans le répertoire par défaut. Si besoin, adaptez le chemin indiqué en fonction du dossier où se trouve votre exécutable BatmanAC.exe.

Une fois votre fichier texte sauvegardé, renommez-le en revoke.bat puis lancez ce fichier batch en mode administrateur (clic droit sur le fichier puis Exécuter en tant qu'administrateur). Au bout de quelques secondes, une fenêtre SecuROM apparaîtra à l'écran. Cliquez alors sur le bouton « Révoquer en ligne » pour que votre compteur d'activations soit correctement incrémenté.

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Games for Windows Live



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Après SecuROM, l'autre passage obligé s'appelle Games for Windows Live. Que vous le vouliez ou non, il vous faudra créer un compte GFWL, y entrer un numéro de série (ce ne sera que la deuxième fois que vous vous coltinerez ces désagréables chaînes alphanumériques), et vous connecter au service à chaque fois que vous voudrez jouer. Eventuellement en mode hors-ligne, ce qui ne vous dispensera toutefois pas d'avoir à rentrer vos identifiant et mot de passe. Pendant ce temps, les pirates n'ont qu'à double-cliquer sur un raccourci...

Steam

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Histoire de rajouter une couche de protection supplémentaire, le jeu est également disponible sur Steam. C'est d'ailleurs la solution retenue par NVIDIA pour les versions de Batman : Arkham City offertes avec les cartes graphiques de la marque. Mais il ne fait pas toujours bon être un adepte de la dématérialisation ! Car en rentrant votre numéro de série dans Steam, le parcours du combattant ne fait que commencer. Après 17 Go de téléchargement, vous aurez droit à diverses installations tierces (type DirectX) parmi lesquelles figure... AMD Dual-Core Optimizer. Oui, même si vous avez un processeur Intel ! Dans ce cas, vous êtes bons pour aller le désinstaller vous-même histoire d'éviter tout problème potentiel.

Ensuite, c'est SecuROM qui se lance. Mais ne vous avisez pas d'y rentrer votre numéro de série Steam, il ne sera pas reconnu. Dans la liste de vos jeux Steam, faites plutôt un clic droit sur Batman : Arkham City puis cliquez sur Afficher la clé CD. Vous obtiendrez alors un nouveau "Code Produit" qu'il vous faudra recopier dans la fenêtre SecuROM. C'est maintenant au tour de Games for Windows Live d'entrer en piste ! Une nouvelle fois, le numéro de série demandé n'est pas celui du jeu mais le second code. Avec un peu de chance, vous l'avez encore dans le presse-papiers. Avec beaucoup de chance, ces multiples processus de vérification seront un jour automatisés, réunifiés, clarifiés par les éditeurs. Ou encore mieux : supprimés.

Patche ou lis

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Mr Freeze n'a jamais aussi bien porté son nom...

Nous nous faisions une joie de publier ce dossier à la sortie du jeu, mais il se trouve que d'importants problèmes en mode DirectX 11 nous en ont empêché. Les mêmes que ceux qui enflamment les forums depuis deux semaines, à savoir de mauvaises performances en DX11 accompagnées de brefs mais réguliers gels d'image. Une situation absolument anormale au regard de ce qu'affiche le jeu. Même des configurations extrêmement puissantes sont touchées par ce problème : des machines qui font tourner sans aucun problème Battlefield 3 en DirectX 11 voient régulièrement leur framerate chuter à 0 ou 1 image par seconde ! Quand ce ne sont pas carrément des crashs purs et simples qui viennent plomber l'expérience.

Nous avons donc décidé de laisser une chance au jeu et d'attendre le premier patch, qui a finalement fait son apparition le 7 décembre dernier (soit 19 jours après la sortie du jeu). Hélas, il ne règle pas vraiment la situation. Il y a du mieux, certes, mais à en croire les différents témoignages sur la toile, ce n'est pas encore la panacée. Sur la plupart des configs le framerate augmente plus ou moins sensiblement. Sur certaines, rien ne change. Et sur quelques-unes, les choses empirent (nouveaux plantages, éléments de décor qui clignotent...). D'ailleurs, la note officielle qui accompagne le patch (censé résoudre les problèmes en DirectX 11, on le rappelle) indique clairement :

Avec ce nouveau patch, les utilisateurs Steam qui utilisent les systèmes d'opération Windows suivants devraient éviter de lancer le jeu en DX11 jusqu'à nouvel ordre :
- Windows Vista 32 bit
- Windows 7 32 bit


Ou encore :

Les utilisateurs tournant sous Windows 7 32 bit ou Windows Vista 32 bit devraient utiliser UNIQUEMENT les réglages DX 9 en attendant qu'un nouveau patch voie le jour et résolve ces problèmes spécifiques.

Autrement dit, un mois après la sortie du jeu, tous ceux qui possèdent un OS 32 bits ne peuvent toujours pas profiter sereinement des fonctionnalités DirectX 11. Et même si notre config de test tourne sous Windows 7 64 bit, vous allez voir que nous ne sommes pas sortis d'affaire pour autant...

Privés de benchmark !

Batman : Arkham City a le bon goût de mettre à disposition des joueurs un outil de bench. La séquence affichée n'est pas avare en effets spéciaux, et les résultats retournent non seulement le framerate moyen, mais également les nombres d'images par seconde minimum et maximum. Du tout bon donc ? Oui, sauf qu'en sus des problèmes de performances liés à DirectX 11, nous avons dû faire face à ce qui ressemble fort à des caprices made in PhysX. Pour dire les choses simplement : sur la machine réquisitionnée pour réaliser ce dossier, il est tout simplement impossible de profiter de PhysX. Car quand on active ce dernier, la séquence de bench plante systématiquement au bout de quelques secondes. Avant le patch, on obtenait le message d'erreur suivant :

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Depuis le patch, deux cas de figure se présentent. Dans le premier, les effets PhysX se désactivent en direct sous nos yeux incrédules. Après un bref gel d'image, les nombreuses étincelles générées par PhysX se retrouvent subitement réduites à peau de chagrin. Par la suite, la désactivation des effets PhysX se voient confirmée par l'absence de fumée et de débris. Le deuxième cas de figure est plus violent, puisqu'il aboutit carrément à un plantage ! L'écran se remplit de polygones jaunes, ou bien freeze tout simplement, et nous sommes obligés de passer par le gestionnaire de tâches pour tuer le processus. Les problèmes de ce type semblent toucher moins de monde que ceux liés à DirectX 11, mais plusieurs témoignages similaires sont disponibles sur les forums.

Evidemment, toutes les solutions raisonnables ont été tentées (réinstallations, mises à jour des drivers, tests sur un OS installé du jour, réduction des paramètres graphiques...), sans succès. Et ces plantages subis dans la séquence de bench se retrouvent également dans le jeu. Manifestement, il va falloir attendre encore un prochain patch... Dans ces conditions, impossible de réaliser des benchs dignes de ce nom. S'il faut se priver de PhysX et de DirectX 11, qui constituent justement les spécificités majeures de la version PC, autant évaluer les performances des version consoles. Pour les joueurs, acquérir Batman : Arkham City revient donc à jouer à pile ou face. Avec un peu de chance, tout fonctionnera bien. Avec un peu moins de chance, il faudra se contenter du minimum vital. Une incertitude qui ne déplairait certainement pas à Double-Face, mais qui fait tout de même un peu tâche pour le chevalier noir.

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"Je suis Double-Face et j'approuve ce jeu. Ou pas."
Les options graphiques ne sont pas accessibles dans le jeu, mais via l'option Paramètres du menu de lancement. Pour accéder à ce dernier, rendez-vous dans l'explorateur Jeux de Windows Vista et 7, faites un clic droit sur l'icône du jeu et sélectionnez Launcher. Sous Windows XP, sélectionner Launcher dans le menu Démarrer. Pour la version Steam, il faut lancer le jeu depuis la liste Bibliothèque plutôt que par son raccourci. Le choix vous est alors donné entre Jouer à Batman : Arkham City et Configure PC Options. En sus des paramètres graphiques, on peut également remarquer la présence d'un onglet Commandes, qui permet de redéfinir les touches du clavier et de la souris.

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Plein écran

Très limpide, la première option sert à lancer le jeu en plein écran ou en fenêtré. Quel que soit le paramètre choisi, il reste possible de changer d'avis en cours d'aventure grâce à la combinaison de touches Alt+Entrée.

Résolution

Toujours rien de compliqué : on choisit la résolution native de son écran, et le tour est joué. Notons que le jeu gère aussi bien les résolutions 16:9 que le format 16:10. Ce n'est pas le cas de tous les titres, certains faisant l'impasse sur le 16:10.

Synchronisation verticale

La classique option de Synchronisation verticale permet de bloquer la valeur maximale du framerate, de manière à ce qu'elle coïncide à la fréquence de rafraîchissement de l'écran. Par exemple, si vous jouez en 60 Hz, le nombre d'images par seconde ne dépassera jamais 60. Il peut paraître étrange de vouloir ainsi se limiter, alors qu'on cherche habituellement la plus grande fluidité possible. Mais cette manœuvre présente deux intérêts possibles. Le premier : éviter les trop grands changements de framerate qui perturbent certains joueurs (par exemple quand un jeu passe subitement de 100 à 60 images par secondes, même si dans l'absolu l'action reste fluide). Si vous faites partie de ceux-là, limiter le jeu à un maximum peut être intéressant. Le second avantage de la synchronisation verticale est d'éviter les effets de "tearing", ces brefs moments où une partie de l'image apparaît décalée par rapport au reste, comme si l'image était constituée de deux bandes horizontales différentes. Si vous souffrez de ce problème, n'hésitez pas à activer l'option.

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Simulation d'un effet de tearing, qui pourrait typiquement être corrigé par la synchronisation verticale.


Anti-aliasing

Supprimer les effets d'escalier, les PC savent le faire depuis longtemps. Mais rarement un jeu n'aura laissé autant le choix de la méthode. Le menu Anti-aliasing accueille ainsi 11 options différentes : Désactivé, FXAA (bas), FXAA (moyen), FXAA (élevé), MSAA 2X, MSAA 4X, MSAA 8X, CSAA NVIDIA 8X, CSAA NVIDIA 16X, CSAA NVIDIA 16XQ et NVIDIA 32X CSAA. Rien que ça ! Mais nul besoin de paniquer ni de connaître par cœur le fonctionnement de chacune de ces méthodes. Il suffit de retenir qu'elles sont classées par ordre croissant, en termes d'efficacité comme de gourmandise. Le meilleur rapport qualité/performances revient incontestablement à l'algorithme FXAA, que nous vous recommandons sans aucune hésitation. Les MSAA et CSAA donnent des résultats légèrement plus beaux mais feront bien trop sévèrement chuter votre framerate.

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Les bords des néons permettent d'apprécier l'effet de l'antialiasing. Ici il est successivement "Désactivé", sur"FXAA (élevé)", puis sur "NVIDIA 32X CSAA".


Statut stéréoscopique 3D

Cette option dédiée à 3D Vision indique si vous profiterez ou non du jeu en relief. Si vous possédez l'équipement adéquat, ne vous en privez surtout pas. Les effets de profondeur sont impeccablement gérés, des projections "hors de l'écran" ont lieu de temps à autre, l'univers sombre du jeu limite fortement les effets de crosstalk, et même les scènes cinématiques sont en 3D. La réussite est totale !



Fonctionnalités DirectX 11

C'est ici que sont regroupés les algorithmes MVSS et HBAO dédiés à l'éclairage et aux ombres (voir les pages précédentes pour plus de détails sur leur rôle). Les améliorations qu'ils apportent sont subtiles donc guère visibles dans le feu de l'action. Attention, si le fait de désactiver ce paramètre permet de gagner en fluidité, cela désactive également et automatiquement l'option de tesselation qui suit.

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Sans DirectX 11, les ombres sont "délimitées" uniformément. Mais grâce au MVSS, plus elles sont loin de la forme qui les projette, plus elles sont douces.


Tesselation DirectX 11

Une fois les Fonctionnalités DirectX activées, vous aurez donc également le droit de profiter de la Tesselation. Que ce soit en mode Normal ou Elevé (c'est-à-dire avec un peu plus de volume), son effet s'observe essentiellement sur les plantes tentaculaires de Poison Ivy.

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Sans la tesselation, les bosses des plantes ne sont que suggérées par les textures. Avec la tesselation, elles ont véritablement du volume.


Niveau de détails

Placé étrangement au beau milieu des options sur lesquelles il influe, le Niveau de détails permet tout simplement de choisir en un clic un ensemble de réglages présélectionnés. Les cinq ensembles disponibles correspondent aux valeurs suivantes :

Niveau de détailsBasMoyenElevéTrès élevéExtrême
Fonctionnalités DX11Désact.Désact.Désact.Désact.MVSS et HBAO
Tesselation DX11Désact.Désact.Désact.Désact.Elevé
Ombres dynamiquesNonOuiOuiOuiOui
Flou cinétiqueNonNonOuiOuiOui
DistorsionNonNonOuiOuiOui
Lumières parasitesNonNonOuiOuiOui
Rayons de lumièreNonNonOuiOuiOui
RefletsNonNonOuiOuiOui
Occultation ambianteNonNonNonOuiOui


Ombres dynamiques

Ce paramètre se rapporte à l'affichage des ombres des objets en mouvement. Cela concerne donc essentiellement les personnages. Ne désactivez cette option qu'en dernier recours, car elle renforce grandement le réalisme des scènes.

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Dans Batman Arkham City comme dans tous les autres jeux : sans ombre sous eux, les personnages semblent par moments flotter au dessus du sol.


Flou cinétique

A vous de choisir si vous désirez ou non qu'un effet de flou soit appliqué aux mouvements rapides. Ne vous laissez pas abuser par notre arrêt sur image bien choisi : en pratique, il faut vraiment bouger très brusquement la caméra pour avoir réellement conscience de l'effet. Ce "Motion Blur" n'a rien à voir avec un effet de flou qui baignerait en permanence les décors.

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Distorsion

Un effet de distorsion de l'image est parfois appliqué à certains endroits et moments précis (dégagements de chaleur au dessus des bidons enflammés, impacts particulièrement violents ...). Ce genre d'effet ponctuel n'a guère d'influence sur le framerate global du jeu. Nul besoin de le désactiver, à moins de réellement constater des ralentissements répétés et liés à cet effet.

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Cliquez sur les images pour mieux observer la zone de distorsion, située au niveau du rideau rouge.


Lumières parasites

Ce terme francisé désigne en réalité les célèbres "lens flares" que l'on aperçoit régulièrement au cinéma. Ce phénomène indésirable provient de la réfraction de la lumière sur les lentilles des appareils vidéo. Il est tellement rentré dans l'inconscient des spectateurs que les développeurs de jeux vidéo ne peuvent s'empêcher de le rajouter afin de faire... plus réel ! Un comble.

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Le fait d'activer ou non les lens flares est plus une question de goût que de performances, qui ne sont impactées que de manière négligeable par cet effet.


Rayons de lumière

Cette autre option relative à la lumière traduit cette fois un phénomène plus naturel. En l'activant, vous verrez apparaître des rayons divergents lorsqu'un objet ou un personnage se trouve entre la caméra et une source lumineuse importante.

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Nous vous conseillons d'activer cet effet, car autrement il se voit remplacé par des cercles concentriques assez disgracieux.


Reflets

Sans surprise, ce réglage concerne les surfaces réfléchissantes. En l'activant, elles reflèteront réellement ce qui les entoure, au lieu de simuler cet effet par une légère brillance générique.

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Une fois l'effet activé, les néons de la ville se reflètent élégamment sur le sol.


Occultation ambiante

L'univers de Batman étant assez sombre, il est parfois bien difficile de voir les subtilités en matière d'ombres fixes. Si le jeu n'est pas parfaitement fluide sur votre PC, c'est incontestablement cette option que vous pouvez sacrifier en premier.

Accélération matérielle PhysX

Dernier paramètre de ce launcher, mais non des moindres : le réglage des effets PhysX ! On peut naturellement les désactiver totalement. Ou encore les régler sur Normal. Dans ce cas, on profite de la fumée volumétrique, des environnements destructibles et des effets de particules (APEX Particles). En revanche, il faut passer sur Elevé pour activer en plus les effets qui concernent les vêtements et les papiers (APEX Clothing). Dans la mesure du possible, essayez de conserver les effets PhysX au maximum, car le jeu n'a vraiment pas la même saveur avec et sans.

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Le menu Options

Une fois le jeu lancé, le menu Options permet de réaliser quelques réglages supplémentaires.

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Options de jeu

On dispose ici de différentes options (suivi de caméra, inversion de la vue, affichage d'astuces...) qui permettent d'adapter la jouabilité aux exigences de chacun. Les seuls critères vaguement techniques sont l'activation des Vibrations de la manette de jeu et le réglage de Luminosité. N'hésitez pas à pousser le curseur si l'image vous paraît trop sombre, notamment si vous jouez avec un système 3D Vision. En revanche, avec un écran 3D Vision 2 muni de la technologie Lightboost, nous avons constaté avec satisfaction que le réglage par défaut était déjà suffisamment lumineux.

Options audio

C'est ici que vous activerez ou non les Sous-titres dans le jeu. Les trois curseurs permettent quant à eux de régler respectivement le Volume des effets sonores, le Volume de la musique et le Volume des dialogues.

Commandes

Ce menu affiche le détail des commandes du jeu, et ce, aussi bien pour la manette que pour le couple clavier/souris. En revanche, il est impossible de changer l'attribution des touches ici. Il faut s'y prendre à l'avance et passer par l'onglet Commandesdu launcher.

Test performances

Ce sous-menu abrite la séquence de bench. N'hésitez pas à la lancer pour évaluer les performances de votre PC et, le cas échéant, adaptez les réglages graphiques dans le launcher afin d'obtenir une fluidité satisfaisante.

Astuces non documentées

Supprimer les vidéos d'intro

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Les logos et autres écrans visibles au lancement du jeu ne peuvent être passés en appuyant sur une touche. Pour ne pas avoir à les regarder à chaque fois, rendez-vous dans le dossier où est installé votre jeu. Typiquement C:\Program Files\WB Games\Batman Arkham City ou bien C:\Program Files\Steam\steamapps\common\batman2 pour la version Steam. Dans le sous-répertoire BmGame/Movies, supprimez ou renommez à votre guise les fichiers bac_logo.usm, bac_logo_fra.usm et StartupNV.swf. Vous gagnerez ainsi quelques précieuses secondes à chaque lancement.

Changer la langue du jeu

Qu'il s'agisse des dialogues ou des menus, il n'est pas possible de changer simplement la langue, qui s'adapte automatiquement à celle de votre Windows. Même sur Steam, qui offre pourtant généralement le choix. Que les adeptes de la VO se rassurent, il reste possible de passer le jeu en anglais. Pour cela, rendez vous dans votre répertoire Documents. Puis suivez le chemin WB Games\Batman Arkham City\BmGame\Config. Editez le fichier UserEngine.ini et remplacez la ligne Language=Fra par Language=Int. Attention, chaque modification des paramètres du launcher (résolution, ombres, PhysX...) réinitialisera la langue. Dans ce cas, vous devrez donc recommencer la manœuvre.

Corriger un bug de déplacement

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Si les manettes Xbox 360 sont parfaitement supportées par le jeu, certains modèles de marque non Microsoft entraînent l'apparition d'un bug relativement gênant : l'inversion des commandes avant et arrière. Pour remédier à ce problème, rendez-vous dans le répertoire où est installé le jeu. Prenez la direction BmGame\Config puis éditez le fichier DefaultInput.ini et changez la ligne

.Bindings=(Name=”XboxTypeS_LeftY”,Command=”Axis aBaseY Speed=1.0 DeadZone=0.3 | Axis aRawLHJoyUp Speed=1.0 DeadZone=0.0? )

par

.Bindings=(Name=”XboxTypeS_LeftY”,Command=”Axis aBaseY Speed=-1.0 DeadZone=0.3 | Axis aRawLHJoyUp Speed=-1.0 DeadZone=0.0? )

Sauvegardez le fichier et vous pourrez dorénavant aller de l'avant !En décortiquant Batman : Arkham City, on s'attendait surtout à s'extasier devant les fonctionnalités avancées de la version PC. Car il faut bien avouer que le jeu sait se montrer magnifique par moments. Loin d'être anecdotiques, les nombreux effets PhysX renforcent réellement l'ambiance. Plus discrètes mais tout de même bien présentes, les fonctionnalités DirectX 11 peuvent ravir les esthètes pointilleux. Quant à la 3D stéréoscopique, elle est tout simplement parfaite. Du logo NVIDIA jusqu'aux majestueuses scènes de combat et d'exploration, en passant par les cinématiques en temps réel et l'exposition virtuelle des modèles des personnages, tout est en 3D, ce qui nous plonge encore plus dans l'univers Batman.

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Jamais une Catwoman virtuelle n'aura été aussi séduisante. Et c'est encore plus vrai en 3D...


Mais voilà, c'est un véritable parcours du combattant pour aboutir à ce résultat. Il faut d'abord passer par de multiples couches de protections, identifications et autres DRM. Puis subir éventuellement d'importants problèmes techniques. Selon votre configuration, l'opération du Saint-Esprit et l'âge du capitaine, Batman : Arkham City tournera donc comme un charme ou se révélera parfaitement injouable si vous voulez profiter de toutes les options. C'est incontestablement la programmation du jeu qui est en cause, et il va falloir attendre les prochains patchs pour que les choses s'améliorent. Dommage d'ailleurs que l'éditeur se refuse à proposer une démo, qui permettrait au moins aux acheteurs de vérifier le comportement du jeu dans leur cas particulier. En revanche, pour ce qui est de sortir des contenus téléchargeables hors de prix en même temps que le jeu, aucun souci !

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Les problèmes évoqués dans ce dossier sont d'autant plus rageants qu'ils concernent justement ce qui fait la plus-value de cette version PC (DirectX 11, PhysX...). L'éditeur avait d'ailleurs mis en avant ces améliorations pour justifier la sortie retardée par rapport aux versions consoles. Dans l'absolu, Batman : Arkham City reste malgré tout un formidable jeu et une très belle vitrine technologique. Mais plusieurs semaines après sa sortie, les laveurs de carreaux de chez Warner Bros Interactive et Rocksteady Studios doivent encore lui donner un bon coup de polish !

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