Sapphire Nitro+ AMD Radeon RX 6800

Il y a quelques semaines, nous vous proposions le test du fer-de-lance de la nouvelle gamme AMD Radeon RX 6000, la RX 6800XT. Nous embrayons sur la benjamine de la série, la 6800. Pour l’occasion, c’est un modèle custom qui nous a été envoyé, un modèle signé Sapphire, l’un des plus proches partenaires d’AMD. Faisons donc place à la Nitro+ AMD Radeon RX 6800 s’il vous plait.

8 /10
Sapphire Nitro+ AMD Radeon RX 6800
Aucun prix trouvé sur ce produit.
Les plus
  • Plus rapide que la RTX 3070 (rastérisation)
  • Modèle custom convaincant
  • Refroidissement efficace
  • Le ray tracing reste possible
  • 16 Go de mémoire vidéo
Les moins
  • Handicap certain en ray tracing
  • Pas de vrai concurrent au DLSS
  • Problèmes de disponibilité

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Notez que le test de la Sapphire Nitro+ AMD Radeon RX 6800 n'a pas vocation à revenir sur l'architecture RDNA2 de manière générale. Pour de plus amples informations à ce niveau, veuillez consulter notre test de la Radeon RX 6800 XT, modèle de référence AMD.

Si vous suivez un tant soit peu l’actualité « graphique » de ces derniers mois, NVIDIA a ouvert les hostilités en septembre avec la sortie des GeForce RTX série 3000. Un lancement auquel a donc répondu très rapidement AMD avec trois nouvelles cartes graphiques, la Radeon RX 6900 XT, la Radeon RX 6800 XT et, le modèle qui nous occupe aujourd’hui, la Radeon RX 6800. L’idée est bien sûr d’avoir un modèle à mettre en face de chacune des trois GeForce commercialisées par NVIDIA, RTX 3090, RTX 3080 et RTX 3070. Sur le papier, AMD se démarque toutefois nettement en pratiquant des tarifs sensiblement moins élevés que ceux de son concurrent de toujours… Enfin, sur le papier car, en pratique, les stocks sont tellement inexistants qu’annoncer des prix ne rime pas à grand-chose.

Une carte en apparence très proche du modèle de référence © Nerces pour Clubic

Fiche technique de la Sapphire Nitro+ AMD Radeon RX 6800

De manière on ne peut plus classique, Sapphire ne commercialise pas qu’une Radeon RX série 6000 et s’il propose des produits pour chaque modèle de la nouvelle gamme AMD, il en a même plusieurs variations. Ainsi, aux côtés des Nitro+ que nous testons aujourd’hui, il existe les Pulse, des cartes dotées d’un système de refroidissement un (tout petit) peu moins évolué et de fréquences de fonctionnement un chouia plus basses. Bien sûr, la tarification est à l’avenant.

La Sapphire Nitro+ AMD Radeon RX 6800, c’est :

  • Architecture : RDNA2
  • Processeurs de flux : 3 840
  • Unités de calcul : 60
  • Ray accelerators : 60
  • Fréquence boost : 2 190 MHz
  • Configuration mémoire : 16 Go GDDR6
  • Interface mémoire : 256-bit
  • Bande passante max. : 512 Go/s
  • Infinity cache : 128 Mo
  • PCI Express Gen : Oui
  • HDMI 2.1 : Oui
  • DisplayPort 1.4a : Oui
  • Connecteurs d’affichage : 1x HDMI 2.1 ; 3x DisplayPort 1.4a
  • Longueur : 310,5 millimètres
  • Largeur : 134,2 millimètres
  • Hauteur : 2,7 slots
  • Poids : 1230 grammes
  • Consommation graphique : 290 Watts
  • Alimentation système recommandée : 750 Watts
  • Connecteurs d’alimentation : 2x 8 broches PCIe
  • Garantie : 2 ans
  • Prix et disponibilité : déjà disponible, à partir de 799€ (519€ pour le modèle de référence AMD)

Dans les faits et après un rapide coup d’œil sur la fiche technique de la Nitro+ RX 6800, la différence avec la Pulse RX 6800 est « infinitésimale ». Pensez-donc, il est question d’une augmentation de la fréquence que de 20 MHz (de 2 170 MHz à 2 190 MHz) et encore, pour le boost. En revanche, la Pulse est un petit peu plus compacte avec 303 millimètres de long quand notre Nitro+ accuse 310,5 mm. Les habitués auront noté que le modèle de référence d’AMD est nettement moins long : il est question de 267 millimètres. Dommage que Sapphire n’ait pu faire aussi bien.

2 HDMI et 2 DisplayPort, l'USB-C disparaît © Nerces pour Clubic

Plus de 31 centimètres de long

Nous venons de le dire, mais c’est clairement la « mauvaise surprise » en sortant la Nitro+ 6800 de son carton : la carte est massive, bien plus que le modèle de référence d’AMD. Relativisons toutefois dans la foulée car, il y a quelques semaines, nous testions la TUF Gaming RTX 3060 Ti signée Asus : un modèle plus court d’à peine un centimètre, preuve que la longueur des cartes est un problème qui peut toucher tous les GPU, tous les constructeurs et toutes les gammes. Il faudra donc prévoir un boîtier de bonne taille pour accueillir la bête et, comme sur la plupart des cartes graphiques – AMD ou NVIDIA – du moment, il faut aussi penser en « épaisseur ».

En effet, comme de nombreux modèles concurrents, la Nitro+ 6800 de Sapphire occupe pour être tout à fait exact 2,7 emplacements PCI-Express. Cela dit, comme vous aurez sans doute du mal à « trouver la virgule », arrondissons à 3 slots d’occupés. Inutile donc d’espérer la faire rentrer dans un boîtier un peu exigu et il faudra même faire attention à votre carte-mère : trois emplacements PCI-Express de condamnés, ça peut mettre par terre un projet de configuration. Notons en revanche que si la longueur de la carte est très similaire à celle des modèles custom de RTX 3080, le poids est sensiblement plus faible, à 1230 grammes.

Aucun voyant pour souligner l'absence de branchement © Nerces pour Clubic

Ces bons vieux connecteurs d’alimentation 8 broches

Pour « nourrir » ses nouvelles Radeon, AMD n’a pas fait comme NVIDIA et vanté les mérites d’un nouveau connecteur que, finalement, peu de partenaires ont adopté. Sur la Nitro+ 6800 de Sapphire, nous retrouvons et sans surprise, les deux connecteurs PCI-Express 8 broches que nous avions déjà remarqués sur le modèle de 6800 XT de référence envoyé par AMD. Des connecteurs classiques qui ne nécessitent guère de commentaires. On pourra en faire davantage sur la puissance d’alimentation recommandée par Sapphire qui se montre plutôt prudent : sur sa fiche technique, le constructeur évoque un bloc de 750 Watts.

Une valeur qui n’a rien d’extraordinaire aujourd’hui, mais qu’AMD ne suggère qu’à partir de son modèle de référence 6800 XT. Est-ce à dire que la Nitro+ consomme davantage ? Peut-être une conséquence de ses fréquences un petit peu plus élevées ou d’un système de refroidissement légèrement plus gourmand ? Nous ne voyons guère d’autre raison, mais la question reste posée puisque Sapphire évoque une consommation graphique de 290 Watts quand AMD n’annonce « que » 250 Watts pour sa 6800 de référence. Nous ne manquerons évidemment pas de tester la consommation réelle de la carte Nitro+.

Un espace est aménagé au dos de la carte pour lui permettre de « respirer » © Nerces pour Clubic

Pas moins de 16 Go de mémoire vive

À côté des différences d’architecture permettant de distinguer les produits NVIDIA de ceux d’AMD, il est intéressant de noter des différences de philosophie. En effet, de manière assez surprenante, le promoteur des GeForce a surtout opté pour des cartes équipées de « peu » de mémoire vidéo : 8 Go dans le cas des RTX 3070 et à peine plus, 10 Go, pour les RTX 3080. Autrement dit, certaines cartes de la génération 2000 étaient mieux dotées ! De son côté, AMD n’a pas été « pingre » et qu’il s’agisse des Radeon RX 6800 XT ou des RX 6800, la quantité de mémoire vidéo est toujours la même… nettement plus que sur les GeForce : 16 Go de GDDR6.

Sur le papier, la décision de NVIDIA doit permettre de faire des économies d’autant plus importantes que cette nouvelle génération de cartes est attendue et les volumes conséquents. Pourtant, plusieurs voix se sont élevées pour critiquer ce choix. En effet, dès lors que la définition d’image est calée sur le 3 840 x 2 160 avec les détails au maximum, plusieurs jeux s’approchent dangereusement des 10 Go… justifiant pour certains une « sécurité » à 12 Go. Reste qu’AMD peut au contraire être taxé d’exagération avec ses 16 Go, et ce, d’autant que la pénurie de GDDR6 semble se confirmer et, peut-être, en partie causer l’indisponibilité des cartes chez les revendeurs.

La Nitro+ AMD Radeon RX 6800 en vue « éclatée » © Sapphire

Performances : au-dessus de la RTX 3070 ?

Sans surprise, nous avons décidé d’évaluer cette Nitro+ AMD Radeon RX 6800 en utilisant une configuration qui « a fait ses preuves ». En réalité, c’est surtout la même configuration – à quelques détails près – que nous utilisons sur tous les tests de carte graphique. En voici donc le détail :

  • Processeur : Intel Core i9-9900K
  • Carte Mère : ASRock Extreme 4 (Chipset Intel Z390)
  • Mémoire : Corsair Dominator Platinum RGB 32 Go DDR4 4000 CL19
  • SSD « système » : Samsung Série 950 PRO, 256 Go, M.2 (Type 2280)
  • SSD « stockage » : Samsung Série 960 EVO, 2 To, SATA
  • Alimentation : Corsair RM850x, 850W Plus Gold
  • Boitier : Anidees AI8
  • Refroidissement : Noctua NH-D15
  • Moniteur : iiyama G-Master GB2888UHSU-B1, 4K 60 Hz

Vous le savez, afin de pérenniser au maximum nos mesures et nos tests, nous tentons toujours de garder des configurations aussi proches que possible d’un test à l’autre. C’est pourquoi, nous avons ici opté pour les pilotes Adrenalin en version 20.45.01.12-11.6. Ils sont évidemment associés à un Windows 10 Pro (2004) parfaitement à jour.

Outils de mesure « synthétiques »

Ce bon vieux 3DMark semble être un terrain de jeu propice aux Radeon. Nous avions déjà noté que la RX 6800 XT dominait très nettement la précédente génération d’AMD. C’est une nouvelle fois le cas avec la RX 6800 qui entraîne une augmente d’un peu plus de 100% des résultats en 2 160p ! Même dans sa version la plus « faible », le RDNA2 marque clairement des points. Par rapport à la RTX 3070, notre Sapphire est encore bien en tête avec un surcroît de performances légèrement supérieur à 15%. En revanche, logiquement, la RTX 3080 reste hors de portée.

Une victoire de la RX 6800 par rapport à la RTX 3070 que l’on ne retrouve pas complètement avec Unigine Superposition. Sur le test le plus exigeant – en 2 160p – la Sapphire Radeon est bien devant la carte NVIDIA. En revanche, en 1 440p et plus encore en 1 080p. Peu importe le cas de figure, les écarts restent mesurés, mais il n’est plus question pour AMD de l’emporter sur la RTX 3070. Notons au passage que l’écart – en 2 160p – avec la RX 6800 XT est important : cette dernière l’emporte de 19% sur sa petite sœur.

Comme toujours, et en attendant d’embrayer sur des tests avec de vrais jeux, nous faisons notre petit crochet vers la scène ray tracing de 3DMark. Bien sûr, l’idée est ici de voir à quel point l’activation de cette technique vient handicaper les cartes RDNA2. Rappelons à toutes fins utiles que les Radeon série 5000 ne sont pas ici présentes : le RDNA ne pouvait prendre en charge le ray tracing. Sans grande surprise, NVIDIA prend ici une certaine revanche dans la mesure où même la RTX 3060 Ti vient taquiner notre Nitro+ AMD Radeon RX 6800. Cette dernière l’emporte (+14%) d’une bonne longueur, mais s’incline face à la RTX 3070 (-6%).

Nous mesurons la consommation totale du PC avec un wattmètre à la prise, au repos sur le bureau, puis en pleine charge dans un jeu exigeant et en stress test. Pour obtenir la consommation des cartes au repos, nous comparons la consommation du PC, avec et sans carte graphique insérée, sur le circuit graphique intégré. Enfin nous comparons nos résultats avec ceux remontés via la dernière version bêta de MSI Afterburner.

Côté consommation électrique, nous sommes très heureux de voir que la Nitro+ AMD Radeon RX 6800 se montre encore un peu moins énergivore que la RTX 3070 Founders Edition signée NVIDIA. L’écart est on ne peut plus faible (2 Watts), mais compte tenu des performances légèrement supérieures de la Radeon, c’est une belle performance. Bien sûr, la RX 6800 est aussi bien plus sobre que sa grande sœur, la RX 6800 XT.

À titre de comparaison, voici donc le ratio performances / Watts entre certaines des cartes les plus récentes, le chiffre le plus élevé étant bien sûr le meilleur :

  • RX 5700 XT : 16,98
  • RX 6800 XT : 30,18
  • RTX 3070 : 29,48
  • RTX 3080 : 27,52
  • RX 6800 : 34,32

Alors que la Radeon RX 6800 XT s'était déjà illustrée sur cet indicateur, on voit que la Radeon RX 6800 fait encore mieux : elle est clairement la carte énergétiquement la plus efficace du moment.

Si la Radeon RX 6800 XT est parmi les meilleures, le ratio performances / prix de la Nitro+ AMD Radeon RX 6800 est nettement moins bon. La faute à un décalage dans les tarifs : Sapphire ne communique effectivement pas de prix officiel et nous nous sommes donc rabattus sur les tarifs des revendeurs, bien moins favorables.

Performances observées dans les jeux

Les jeux vidéo du moment adoptent plus généralement la bibliothèque DirectX 12 signée Microsoft, mais notre premier jeu s’appuie lui sur Vulkan. D’emblée, et ce, quelle que soit la définition d’image employée, la RX 6800 montre les muscles par rapport à la RTX 3070 : en 2 160p, l’écart sur Doom Eternal peut même apparaître comme très important puisque la carte Sapphire est 31% supérieure à la RTX 3070 Founders Edition. Bien sûr, elle reste un net cran sous sa grande sœur (-15%).

Sur The Division 2, le bilan de la RX 6800 est un petit peu plus mitigé. Notons qu’elle devance - de manière dérisoire - la RTX 3070 aussi bien en 2 160p (+1 ips) qu’en 1 440p (+2 ips), les définitions d’image les plus importantes pour de telles cartes. En revanche, en 1 080p, elle se retrouve assez nettement distancée par le modèle de NVIDIA (-10%) sans que l’on puisse apporter un début d’explication.

Le Red Dead Redemption 2 signé Rockstar Games est le second jeu Vulkan de notre panel et les conclusions sont globalement les mêmes que sur Doom Eternal. Peu importe la définition d’image, la RX 6800 parvient à prendre l’avantage sur la RTX 3070. Les écarts ne sont pas énormes, mais suffisants malgré tout pour établir un classement clair : +6 ips en 1 080p, +6 ips en 1 440p et +3 ips en 2 160p. Notons d’ailleurs que notre Nitro+ AMD Radeon RX 6800 n’est pas ridicule par rapport à la 6800 XT : elle ne concède que 12 ips en 1 440p par exemple.

Mis en place par Colin, notre protocole sur Control tente de comparer de façon pertinente les cartes RDNA2 et les cartes Ampere. Pour ce faire, nous avons mesuré les performances en ray tracing « élevé » dans les résolutions de rendu correspondant au réglage « qualité » du DLSS, la Radeon étant dépourvue de cette technologie, soit en 1 440p pour nos résultats en 2 160p, en 1 080p pour le 1 440p et en 720p pour le 1 080p.

Les résultats sont ici sans surprises compte tenu des écarts observés sur le test Port Royal de 3DMark. Le ray tracing est une technique qui fait sensiblement baisser les performances observées sur RDNA2. La Nitro+ AMD Radeon RX 6800 est ainsi débordé par la RTX 3070 en 2 160p (-7 ips) comme en 1 440p (-25 ips) alors même que la qualité d’image n’est pas au niveau de ce que propose NVIDIA. Notons tout de même l’étonnant retournement de situation en 1 080p (+8 ips), mais là encore la qualité d’image est en retrait, l’upscaling n’étant pas aussi efficace.

Nous remettons en selle l’Unreal Engine 4 avec notre test suivant, Gears 5. Là, l’écart entre les deux sœurs Radeon RX est particulièrement faible : cela permet évidemment à la RX 6800 de distancer de manière assez nette la RTX 3070 pour même se rapprocher de la RTX 3080 : à peine 9 ips d’écart en 2 160p. Un écart encore plus faible en 1 440p et il est même question d’inverser les rôles en 1 080p, la RX 6800 passe alors devant la RTX 3080. Ce n’est certes pas la définition exploitée sur ce genre de cartes, mais la performance reste à souligner.

Nous approchons de la fin de nos tests et un petit tour sur Call of Duty Modern Warfare s’impose. Là, la RX 6800 est exactement où nous l’attendions : sensiblement devant la RTX 3070, mais distancée par sa grande sœur et la RTX 3080. En 2 160p, le gain sur la RTX 3070 est de 16%. Il descend à 10% en 1 440p et baisse encore (8%) en 1 080p, mais la hiérarchie ne change pas.

Enfin, nous bouclons la séance de tests « pratiques » avec Death Stranding et son moteur Decima qui fait la fête au RDNA2. En effet, alors que la RX 6800 XT remportait tous les suffrages, notre Nitro+ AMD Radeon RX 6800 est assez nettement devant la RTX 3070 : +12 ips en 2 160p, +14 ips en 1 440p et +17 ips en 1 080p. Elle se paie le luxe d’être presque aussi rapide en 1 440p qu’une RTX 3070 réglée en 1 080p !

Radeon Software et Sapphire TRIXX

Sans grande surprise, pour exploiter notre Nitro+ 6800, nous avons pu compter sur les Radeon Software avec les pilotes Adrenalin. Le logiciel propre à AMD est évidemment fonctionnel sur toutes les cartes de ses partenaires et offrent une interface radicalement différente de celle du GeForce Experience de NVIDIA. Un système de gestion de profils pour les jeux repérés sur la machine est bien sûr de la partie et AMD intègre aussi quelques options pour le streaming. Reste que les fonctionnalités sont tout de même moins nombreuses que chez le concurrent de toujours et il n’y a par exemple rien de comparable à Ansel chez AMD.

Les Radeon Software rassemblent de nombreux outils au sein d'une interface plutôt claire © Nerces pour Clubic

En revanche, AMD dispose d’un système de monitoring des cartes très complet et très lisible avec des précisions sur l’occupation GPU ou la vitesse d’horloge bien sûr, mais aussi sur la consommation d’énergie. Des informations qui font toutefois un peu « doublon » avec ce que propose Sapphire. Le fabricant livre effectivement le logiciel TRIXX avec toutes ses cartes graphiques haut de gamme. Il s’agit d’un logiciel pour « tirer le meilleur » de ses produits. En pratique, on peut compter sur un panneau informatif, sur un autre dédié à la surveillance des principaux composants (fréquences, températures, rotation des ventilateurs, consommation…) et un dernier axé sur les performances.

TRIXX permet de jouer avec le BIOS de la carte graphique pour plus de silence © Nerces pour Clubic

Hélas, là, c’est la déception. Le TRIXX Boost n’est en réalité qu’un accessoire opérant une « bête » réduction de la définition d’image pour augmenter la vitesse de l’animation, la fluidité de l’action. Ainsi, la 4K peut être réglée sur une échelle de 85% pour que les choses tournent mieux… En même temps, évidemment puisque la définition d’image n’est alors plus que de 3 264 x 1 836 pixels. Nous ne sommes pas certains de bien en saisir l’intérêt puisqu’il n’est clairement pas question d’avoir un système de super échantillonnage assisté par IA équivalent au DLSS de NVIDIA.

Des illuminations de partout dans le boîtier ! © Nerces pour Clubic

Sapphire Nitro+ AMD Radeon RX 6800 : l'avis de Clubic

Sur le papier, la Radeon RX 6800 est une version un peu plus light de la Radeon RX 6800 XT. Dans les faits… c’est tout à fait cela ! Tous les changements apportés par AMD à son modèle de référence se retrouve évidemment sur la déclinaison signée Sapphire et il s’agit donc d’une carte un peu moins puissante que la 6800 XT pour un tarif un peu inférieur. Rien que de très normal ! Pour AMD, sa carte vient concurrencer la GeForce RTX 3070 et en analysant nos différents relevés de performances, nous aboutissons à la même conclusion.

Avec une telle carte, il n’est évidemment plus question de jouer en 1 080p. En revanche, que vous optiez pour le 1 440p ou le 2 160p, la RX 6800 sera toujours sensiblement devant la RTX 3070 et elle dispose de deux fois plus de mémoire vidéo… de quoi être tranquille même dans les plus ambitieux des jeux en monde ouvert. À contrario, la RTX 3070 est officiellement moins chère et semble un peu moins sujette à la chauffe, stressant moins son système de refroidissement. Reste qu’en réalité, il nous semble que le plus sérieux adversaire de la RX 6800 n’est pas à chercher bien loin.

En commercialisant sa RX 6800 XT plus ou moins 80 euros plus chère que la RX 6800, AMD lui impose une concurrence assez terrible. Une différence que l’on retrouve d’ailleurs sur les modèles custom comme les produits de Sapphire. Attention, nous ne reprochons pas grand-chose à la Nitro+ Radeon RX 6800. Elle est certes un peu imposante, mais elle est bien rafraîchie et dispose de performances de premier plan. Seulement, quand on est prêt à débourser 800 euros dans une carte graphique n’est-il pas plus sage d’engager 90 euros de plus pour un surcroît de performances de 15% ? À vous de voir bien sûr…

Conclusion
Note générale
8 / 10

Sur le papier, la Radeon RX 6800 est une version un peu plus light de la Radeon RX 6800 XT. Dans les faits… c’est tout à fait cela ! Tous les changements apportés par AMD à son modèle de référence se retrouve évidemment sur la déclinaison signée Sapphire et il s’agit donc d’une carte un peu moins puissante que la 6800 XT pour un tarif un peu inférieur. Rien que de très normal ! Pour AMD, sa carte vient concurrencer la GeForce RTX 3070 et en analysant nos différents relevés de performances, nous aboutissons à la même conclusion.

Avec une telle carte, il n’est évidemment plus question de jouer en 1 080p. En revanche, que vous optiez pour le 1 440p ou le 2 160p, la RX 6800 sera toujours sensiblement devant la RTX 3070 et elle dispose de deux fois plus de mémoire vidéo… de quoi être tranquille même dans les plus ambitieux des jeux en monde ouvert. À contrario, la RTX 3070 est officiellement moins chère et semble un peu moins sujette à la chauffe, stressant moins son système de refroidissement. Reste qu’en réalité, il nous semble que le plus sérieux adversaire de la RX 6800 n’est pas à chercher bien loin.

En commercialisant sa RX 6800 XT plus ou moins 80 euros plus chère que la RX 6800, AMD lui impose une concurrence assez terrible. Une différence que l’on retrouve d’ailleurs sur les modèles custom comme les produits de Sapphire. Attention, nous ne reprochons pas grand-chose à la Nitro+ Radeon RX 6800. Elle est certes un peu imposante, mais elle est bien rafraîchie et dispose de performances de premier plan. Seulement, quand on est prêt à débourser 800 euros dans une carte graphique n’est-il pas plus sage d’engager 90 euros de plus pour un surcroît de performances de 15% ? À vous de voir bien sûr…

Les plus
  • Plus rapide que la RTX 3070 (rastérisation)
  • Modèle custom convaincant
  • Refroidissement efficace
  • Le ray tracing reste possible
  • 16 Go de mémoire vidéo
Les moins
  • Handicap certain en ray tracing
  • Pas de vrai concurrent au DLSS
  • Problèmes de disponibilité