© Matthieu Legouge pour Clubic
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Produit phare du catalogue d’HyperX, le Cloud est de retour, et lorsque le constructeur sort une nouvelle version de son fameux casque gamer, c’est toujours un petit événement. D’autant plus dans ce cas de figure, puisque le casque iconique n’avait plus eu le droit à une cure de jeunesse depuis maintenant quelques années.

Les plus
  • Un microphone très convaincant
  • Confortable sur la durée
  • Bon audio pour le jeu
  • Qualité de construction et légèreté
Les moins
  • Logiciel basique et uniquement sur Windows
  • Câble non détachable
  • Tarif élevé pour un casque filaire

Pour ceux qui n’en auraient jamais entendu parler, le Cloud est le casque de référence chez HyperX. 8 ans après la sortie du Cloud II et celle du Cloud II Wireless entre-temps, HyperX offre une cure de jouvence à un modèle filaire qui a largement été plébiscité durant toutes ces années. L’occasion pour nous de regarder quels ont été les points d’amélioration sur ce nouveau casque, le premier de la gamme à être renouvelé depuis que le constructeur est passé sous le giron de HP.

Un Cloud toujours aussi sobre et bien construit

HyperX profite de cette nouvelle mouture pour revoir partiellement le design et l’esthétique de son casque. Il ne s’éloigne que peu de la version précédente, tout en empruntant des éléments au Cloud II Wireless, le casque sans fil sorti en 2021.

© Matthieu Legouge pour Clubic

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La première chose que l’on remarque est l’absence de surpiqûres sur le revêtement de l’arceau. Les renforts entre les fourches et l’arceau ont également un design plus travaillé et élégant, tandis que les oreillettes nous semblent moins longues que sur la version précédente. Le casque profite toujours de fourches métalliques, ce qui lui confère une certaine robustesse. En revanche, les éléments plastiques dominent sur un modèle qui a l’intérêt d’être plus léger qu’auparavant, puisque la pesée indique 320 grammes, contre 350 pour le Cloud II.

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Il n’y a pas d’évolution à noter du côté des réglages ergonomiques. Le Cloud III n’autorise pas le pivot des oreillettes, ce qui rend particulièrement inconfortable le port du casque autour du cou. Le réglage des fourches est également sans doute trop peu généreux pour les plus grosses têtes.

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Mis à part cela, le Cloud III est un exemple de confort. Les coussinets moelleux englobent parfaitement les oreilles et laissent un peu de profondeur, ce qui est une bonne chose notamment pour les oreilles percées. La pression exercée est quant à elle minimale aussi bien sur le dessus du crâne qu’autour des oreilles, la sensation de légèreté est bien présente. En somme, un casque globalement confortable, aux atouts ergonomiques toutefois limités.

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Connectiques et fonctionnalités

Le Cloud III est un casque exclusivement filaire. Hélas, contrairement au microphone, le câble jack n’est pas amovible. Nous avons d’un côté le câble avec l’embout jack qui offre une très large polyvalence, et de l’autre, une rallonge avec embout USB-C (et un adaptateur USB-A) qui permet notamment de profiter de fonctionnalités supplémentaires lorsqu’il est connecté à un ordinateur. Les commandes sont quant à elles peu nombreuses. Une molette de volume orne l’arrière de l’oreillette droite, tandis que l’on ne trouve qu’un bouton pour la sourdine du micro sur celle de gauche.

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Le casque est instantanément reconnu lors de sa connexion en USB. L’installation se fait sans embûche, tout comme avec le logiciel maison HyperX NGenuity. Ce dernier n’offre que peu de fonctionnalités, mais il présente toutefois quelques intérêts à être installé. On retrouve notamment le « contrôle du micro », qui n’est autre qu’un léger retour de voix dans les haut-parleurs, ainsi que la possibilité d’activer le son surround DTS Headphone:X et d’accéder à un égaliseur avec 6 presets, et celle d’ajuster la courbe à sa guise. Notez également qu’il est nécessaire d’activer la licence en téléchargeant DTS Sound Unbound, disponible notamment sur le Microsoft Store.

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Pour résumer, NGenuity est loin d’être indispensable vu le peu de fonctionnalités offertes. C’est clairement le point faible des produits HyperX, à savoir que le logiciel ne semble pas avoir évolué depuis notre dernière prise en main d’un casque de la marque… à savoir en 2021.

HyperX NGenuity n'a clairement pas été amélioré depuis quelque temps © HyperX

Audio : un son agréable pour le jeu, moins pour la musique

Chacun a ses préférences en matière de signature sonore. Le Cloud III sonne comme beaucoup de casques de jeu que l’on trouve actuellement sur le marché, à savoir qu’il accentue les basses de manière trop prononcée selon nous. Pour autant, l’accent est également mis sur les aigus, et il est vrai que le haut du spectre ressort assez bien à l’écoute. En fin de compte, nous avons une signature sonore qui est, par défaut, très typée « gamer », peut-être même un peu trop. On le perçoit aisément en écoutant de la musique, si bien qu’il n’est pas très agréable d’écouter certains genres musicaux sans avoir ajusté l’égaliseur au préalable. En revanche, aucun ajustement ne vous sera demandé si vous êtes amateur de musiques électroniques ou de hip-hop.

L’activation du son surround amplifie énormément les basses fréquences, si bien que nous le déconseillerons s’il s’agit de jouer à des jeux de tirs compétitifs. Il donnera peut-être un peu plus d’ampleur à la bande-son d’un jeu immersif, notamment grâce à une largeur de scène assez impressionnante lorsqu’il est activé, mais le rendu reste trop brouillon à notre goût dans la plupart des titres. Surtout, les transducteurs inclinés de 53 millimètres offrent une écoute assez précise avec une bonne stéréophonie, ce qui est largement suffisant pour entendre clairement d’où proviennent les sons en jeu.

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Les coussinets procurent une isolation passive tout à fait correcte, si bien que nous ne nous sentons pas trop coupés de notre environnement comme c’est parfois le cas avec d’autres casques, où le sentiment d’isolation est souvent trop prononcé. Cela dit, il s’agit encore une fois d’une question subjective.

L'un des meilleurs microphones pour communiquer en jeu

HyperX a concentré pas mal d’efforts sur le microphone de son Cloud III. Le rendu est extrêmement convaincant, il s’agit sans doute de l’un des meilleurs microphones de casque de jeu que nous ayons testés ces derniers temps, à jeu égal avec un certain EPOS H3, qui joue également dans la catégorie des casques de jeu filaire. La restitution vocale est extrêmement claire et naturelle. Sur ce point, le Cloud III fait mieux que certains casques beaucoup plus onéreux, bien que bon nombre de constructeurs aient amélioré la captation vocale de leurs casques ces dernières années.

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Assez imposant, le micro de 10 millimètres du Cloud III est d’ailleurs livré sans bonnette. HyperX l’a en effet équipé d’un filtre antipop interne, en métal, afin d’éviter les plosives. En outre, le micro profite aussi d’une réduction de bruit qui est, pour le coup, un peu moins convaincante. Il capte les sons sur un champ assez étroit pour ne pas retransmettre les bruits environnants. En revanche, on n’échappe pas aux habituelles frappes de clavier mécanique ni aux bruits les plus graves en arrière-plan.

HyperX Cloud III : l'avis de Clubic

Conclusion
Note générale
8 / 10

Le Cloud III ne progresse que peu sur certains points où l’on aurait pu attendre de lui quelques améliorations bien senties, c’est notamment le cas du support logiciel du casque, de ses réglages ergonomiques, ou encore de son câble jack non détachable. C’est cependant un excellent casque gamer filaire, dans la veine de son prédécesseur, le Cloud II.

On ne passera pas à côté de sa plus grande force, à savoir de proposer un microphone franchement excellent pour communiquer en jeu avec ses camarades. Le son est quant à lui particulièrement typé et orienté vers le gaming, mais quoi de plus naturel pour un casque de jeu ? L’écoute musicale n’est pas spécialement son fort, mais on s’en contente aisément après quelques ajustements de l’égaliseur. Enfin, malgré ses quelques faiblesses ergonomiques, le port du casque est particulièrement confortable sur la durée. Les efforts réalisés pour le rendre plus léger font mouche et propulsent ce casque parmi les références les plus agréables à porter.

Les plus
  • Un microphone très convaincant
  • Confortable sur la durée
  • Bon audio pour le jeu
  • Qualité de construction et légèreté
Les moins
  • Logiciel basique et uniquement sur Windows
  • Câble non détachable
  • Tarif élevé pour un casque filaire
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04 novembre 2024 à 15h45

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