© Martin of Sweden / Shutterstock
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Deux écrivains populaires annoncent porter plainte contre OpenAI pour violation de leurs droits d'auteur.

Depuis quelque temps, la question des données utilisées par ChatGPT pour son entraînement fait beaucoup parler, avec la multiplication de plaintes de personnes estimant que ces informations ont été volées par l'entreprise de Sam Altman afin d'entraîner son IA. Aujourd'hui, ce sont des écrivains qui se rendent devant la justice.

Paul Tremblay et Mona Awad sur le pont

Des plaintes contre ChatGPT, il y en a eu ces derniers mois de la part de particuliers. Certains ont pu s'estimer victimes de diffamation, quand d'autres affirmaient tout simplement que leurs données avaient été volées. Mais c'est sûrement la première fois que des écrivains distingués viennent à leur tour prendre les armes.

L'écrivain de dark fantasy Paul Tremblay, auteur notamment de La Cabane aux confins du monde, et Mona Awad ont ainsi, selon CNBC, décidé d'aller en justice. Leur grief ? Le fait que ChatGPT ait été entraîné à partir de leurs livres, alors qu'ils n'en avaient pas donné l'autorisation à OpenAI.

Voilà l'identité du voleur ! © Sanket Mishra / Pexels
Voilà l'identité du voleur ! © Sanket Mishra / Pexels

La porte ouverte à d'autres procès ?

« Les plaignants et les membres du groupe n'ont pas consenti à l'utilisation de leurs livres protégés par le droit d'auteur comme matériel de formation pour ChatGPT. Néanmoins, leurs documents protégés par le droit d'auteur ont été ingérés et utilisés pour former ChatGPT », indique le document de la plainte. Pour preuve, les écrivains avancent que le chatbot d'OpenAI est capable sur demande de produire des résumés de leurs ouvrages, « ce qui n'est possible que si ChatGPT a été formé sur les œuvres protégées par le droit d'auteur des plaignants ».

Cet argument est certes intéressant, mais demandera à être étayé. Comment être sûr que ChatGPT n'a pas utilisé des informations publiques sur ces livres pour produire ses résumés ? De l'autre côté, s'il était avéré qu'OpenAI avait directement pioché dans des productions littéraires protégées par le droit d'auteur, nombreux seraient les écrivains qui pourraient à leur tour demander, comme Paul Tremblay et Mona Awad, des dommages et intérêts.

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Source : Neowin