Après RED by SFR et Free, au tour de SFR de facturer des options à ses clients sans leur demander leur avis.
C'est devenu une habitude chez les opérateurs. Sous prétexte d'ajouter une fonctionnalité à leur forfait, ils augmentent discrètement et automatiquement le prix de celui-ci de quelques euros. Le coupable du jour : SFR.
Une option sécurité activée par défaut
L'opérateur au carré rouge a commencé à alerter ses clients internet fixe (ADSL ou fibre) qu'à partir du 2 janvier 2020, ils seraient facturés trois euros supplémentaires pour bénéficier d'une option de cybersécurité. Il s'agit d'une solution comprenant SFR Sécurité et SFR Password, qui sont bien inutiles pour la plupart des utilisateurs.L'option étant imposée par défaut, il faut faire la démarche de la refuser pour ne pas payer son abonnement plus cher. Pour ce faire, connectez-vous à votre compte et rendez-vous à cette adresse. Scrollez la page jusqu'à la section « Comment ça marche » puis sélectionnez « Conserver mon offre actuelle ». Si vous ne le faites pas avant janvier 2020, vous serez facturé pour ce mois. Et sans action de votre part avant juin 2020, SFR considérera que vous avez définitivement accepté cette option.
RED by SFR et Free dans le même bateau
Cela fait des années que les FAI ont recours à ce genre de pratique, mais cela commence à faire beaucoup en très peu de temps. Au début du mois de décembre, on apprenait en effet que RED by SFR, la filiale de SFR aux forfaits petit budget, augmentait le prix de certains abonnements de 2 ou 3 euros mensuels contre un gain de données mobiles (de 20 Go à 30 Go) par exemple. Là encore, il faut expressément refuser pour échapper à la hausse.Quasiment en simultané, Free tentait la même entourloupe auprès de ses abonnés en faisant passer payant le service Youboox, un abonnement donnant accès à une bibliothèque numérique. Même procédé : l'option est automatiquement activée et il faut faire l'effort de la refuser pour ne pas voir sa facture gonfler. Des méthodes dénoncées par l'UFC Que-Choisir.
Source : Economie Matin