La commissaire chargée des Telecoms, Neelie Kroes a donc donné des orientations majeures à sa politique. La recommandation 2002/21/EC oblige donc les régulateurs à assurer la meilleure balance entre le besoin d'encourager les investissements tout en préservant une concurrence saine. Selon ses termes, « cela stimulera les investissements dans les connexions à très haut débit, qui est la clé de l'agenda digital de la Commission pour l'horizon 2020 ».
La fibre est donc « le prochain pas naturel dans l'évolution de la technologie ». Neelie Kroes poursuit : « dans les Etats où la concurrence n'est pas suffisante, les régulateurs doivent imposer de nouvelles mesures sur les firmes dominantes ». Personne n'est encore visé de manière nominative...
La responsable précise même : « pour certains grands opérateurs, qui ont déjà profité d'une situation de monopole, ils peuvent commencer à proposer un dégroupage de leur réseau. Il n'y aura donc pas de vacances de la loi pour les firmes dominantes ou celles qui répercuteront pleinement le prix de leurs investissements ».
La Commission européenne encourage donc vivement tous les acteurs à co-investir sur la fibre afin que les couts soient plus « invisibles » pour tous...