Les régulateurs s'entendent sur le co-investissement dans la fibre

Olivier Robillart
Publié le 27 septembre 2010 à 16h10
L'Arcep avait récemment proposé un moyen de financement original pour la fibre optique en France. Cette fois, l'Autorité française de la concurrence voit d'une manière favorable cette méthode. L'intérêt est alors de pouvoir développer plus facilement la fibre et se partager le lourd investissement dans les zones difficiles d'accès et peu couvertes.

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Cet aval permet aux autorités de prévoir le déploiement de la fibre. Dans les prochaines semaines, les modalités devraient même être définies.

Concernant ces zones moyennement denses, l'autorité de la concurrence estime dans un communiqué : « si un opérateur privé (le plus souvent France Télécom, seul susceptible d'investir significativement dans ces zones) déploie son réseau, il bénéficiera en principe d'un monopole naturel. Compte tenu de ces particularités, l'Autorité estime qu'une régulation spécifique, différente de celle applicable aux zones très denses, est nécessaire. »

L'autorité affirme donc que « des offres de gros adaptées soient par ailleurs disponibles » afin de faciliter l'arrivée de nouveaux entrants. Désormais, les investissements des opérateurs vont pouvoir se répartir entre plusieurs concurrents (co-investissement) voire avec des collectivités territoriales.

Désormais, l'Arcep va devoir rapporter, dans les prochaines semaines, cette nouvelle réglementation auprès de la Commission européenne. L'actualité prochaine de la fibre devrait donc être chargée.
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