Les professionnels des réseaux viennent de dresser un constat cinglant à l'égard du développement de la fibre optique en Europe. Ils considèrent que le continent est séparé en deux blocs distincts. D'un côté, l'Est et le Nord de l'Europe dont l'équipement progresse fortement, de l'autre les pays de l'Ouest dont le taux de pénétration de la fibre s'avère très faible.
En effet, selon des chiffres fournis par l'Idate, la Lituanie est toujours en tête avec 26,6 % des foyers abonnés au FTTH/B, suivie par la Norvège, la Suède, la Slovénie, la Russie, la Slovaquie, la Lettonie, la Bulgarie, l'Estonie et le Danemark, chacun pouvant se prévaloir d'un taux de pénétration supérieur à 6 %.
De même, de nouveaux pays émergent. Par exemple, certains marchés comme la Hongrie ou l'Ukraine connaissent des taux de pénétration plutôt importants (respectivement 6 et 2,2 %). De bons résultats à mettre au crédit de la concurrence importante entre opérateurs locaux ou aux investissements apportés par un opérateur majeur.
Du côté des pays de l'Ouest, le constat est bien plus terne puisque selon un communiqué : « les plus grandes économies d'Europe occidentale paraissent en retard puisque ni le Royaume-Uni, ni l'Allemagne, ni l'Espagne ne figurent dans le classement ». En moyenne, l'Europe enregistre néanmoins une augmentation de 24 % du nombre d'abonnés à la technologie de la fibre à domicile sur le premier semestre 2011. Un taux qui visiblement cache donc de grandes disparités entre les différents pays.