Pour Reuters, ce projet sera financé à parts égales de trois façons. Pour les zones denses, un tiers sera apporté par de l'argent privé provenant des opérateurs pour les parties rentables. Pour les zones moins denses mais également rentables, le financement sera supporté par les opérateurs et les collectivités locales. Enfin, un dernier tiers sera financé par l'Etat et les collectivités locales.
Selon l'AFP, le Premier ministre a ajouté que ce plan : « permettra de connecter sur une période de dix ans 100% des foyers au très haut débit, et, à la fin du quinquennat, notre objectif c'est 50% ». Pour ce faire, l'Etat utilisera les fonds d'épargne comme le livret A. Ces derniers ont vu leur plafond augmenter et leurs détenteurs peuvent donc y placer des sommes plus importantes, qui permettent donc à l'Etat de financer de nouveaux projets.
Fin janvier, le quotidien La Tribune avait publié des extraits du plan d'action pour la fibre optique d'un organisme appelé « Mission Très haut débit ». Ce dernier proposait alors d'asseoir sur le Livret A les prêts aux réseaux d'initiative publique.
150 millions d'euros vers les technologies « de demain »
Dans un discours prononcé depuis Clermont-Ferrand, le chef de l'Etat, François Hollande a, pour sa part, tenu à préciser qu'à l'avenir « aucune entreprise ne s'installera dans une zone sans avoir la certitude d'avoir le très haut débit rapidement ». Dès le mois d'avril prochain, les guichets de subventions seront donc ouverts, puis les projets prioritaires sélectionnés.
Pour les opérateurs concernés, le Président de la République promet clairement qu': « aucun prélèvement supplémentaire qui ne soit affecté à l'investissement très haut débit » ne sera mis en place.
En ce qui concerne les professionnels, François Hollande a également « souhaité créer un écosystème favorable pour les entreprises ». Ainsi le gouvernement a décidé d'orienter 150 millions d'euros provenant du Grand Emprunt vers les sociétés versées dans les technologies considérées comme porteuses (Internet des objets, sécurité de systèmes d'information, cloud...).