20 millions de prises d'ici à 2022
Free, tout comme ses concurrents Orange et SFR, s'est fixé des objectifs ambitieux en matière de fibre optique : l'opérateur, qui affirme avoir aujourd'hui 4 millions de prises raccordables, compte déployer 16 millions de connexions d'ici à 2018 et 20 millions d'ici à 2022.En outre, par son exigence sur la technologie à déployer, Free a su se distinguer : alors que d'autres opérateurs souhaitaient privilégier des solutions mixtes moins onéreuses et performantes utilisant des câbles ou la fibre FTTLA (jusqu'au pied de l'immeuble), Free a choisi d'investir dans la FTTH (fibre jusqu'au logement). C'est l'option de Free qui a eu le soutien de l'Arcep, le régulateur des télécoms. Un détail que Xavier Niel se plaît à rappeler.
Free obtient un chèque de 200 millions de la BEI
Jeudi 2 mars 2017, le groupe Iliad, maison-mère de Free, a annoncé avoir obtenu un chèque de 200 millions d'euros de la Banque européenne d'investissement (BEI), une aide destinée à assurer le déploiement de la fibre optique en France métropolitaine. Cette enveloppe sera utilisée par Free pour accélérer le raccordement des zones très denses (les métropoles urbaines) et moyennement denses (les périphéries des métropoles et les villes de taille moyenne). Cette nouvelle devrait être très bien accueillie par l'Arcep, qui déplore le manque d'investissements dans les réseaux Internet à très haut débit.Si le montant de 200 millions d'euros peut paraître dérisoire au regard des milliards investis dans la fibre optique, le prêt européen présente l'avantage de porter sur une durée de 13 ans, ce qui est particulièrement adapté aux besoins de Free, dans la mesure où les investissements réalisés seront rentabilisés au bout de plusieurs années.