Souvent cité comme une référence sur le marché de la sauvegarde en ligne et de la synchronisation de fichiers, le service Dropbox fut initialement lancé en version bêta en mars 2008 puis ouvert au public quelque 6 mois plus tard. Disponible sur Windows, Mac, Linux et décliné sur divers systèmes mobiles (iOS, Android, Symbian, BlackBerry), Dropbox propose de transférer ses documents vers un serveur distant puis de répliquer chacune des modifications sur l'ensemble de ses appareils.
Sur son blog officiel, l'équipe annonce avoir passé le cap symbolique des 100 millions d'utilisateurs. C'est deux fois plus que l'année dernière si l'on se base sur un entretien du co-fondateur Drew Houston recueilli en octobre 2011 par le magazine Forbes. 24 heures après le lancement du service en bêta, la jeune pousse recueillait déjà 75 000 personnes souhaitant tester Dropbox. Un an plus tard, en avril 2009, Dropbox comptait déjà 1 million d'adeptes. Dropbox a notamment su se distinguer avec un système d'invitations permettant d'obtenir davantage de stockage pour le parrain comme pour le filleul.
La simplicité du service n'est bien entendu pas passée inaperçue. M. Houston a avoué avoir refusé une proposition de rachat par Apple, laquelle est estimée entre 800 et 900 millions de dollars. Puis d'autres ont souhaité répliquer le modèle du client de synchronisation. C'est notamment le cas de Microsoft qui a dévoilé une mise à jour majeure de son service de stockage SkyDrive. A titre de comparaison, l'éditeur de Redmond comptabilisait en février dernier 17 millions d'utilisateurs actifs. Google a suivi une stratégie similaire avec une mise à jour de Google Documents devenu Google Drive en avril dernier.