Quatre mois après avoir lancé la série Phantom 3 avec les modèles Advanced et Professional à 1 100 et 1 400 euros, le célèbre fabricant chinois de drones civils DJI a lancé hier un modèle Standard plus accessible, tant sur le plan financier que de la facilité d'utilisation. Contrairement à ce qu'on pensait, ce n'est pas un modèle dépourvu de caméra.
Plus encore que les deux premiers modèles, le nouveau DJI Phantom 3 Standard s'adresse au grand public. Il promet à ceux qui n'ont jamais piloté de multicoptère de produire facilement « des souvenirs inoubliables » en photo ou en vidéo.
De nouvelles fonctions de pilotage automatique
Pour ce faire, le Phantom 3 Standard propose de nouvelles fonctions vidéo intéressantes :- Avec « Follow me », le quadricoptère suit automatiquement une personne ou un objet en mouvement (sans qu'on sache exactement comment)
- Dans le même état d'esprit, « Point of interest » permet de maintenir la caméra sur un point d'intérêt désigné, pendant que l'appareil effectue automatiquement un cercle à une distance et à une altitude donnée, ou pendant que l'utilisateur le pilote librement
- À l'inverse, le mode « Waypoints » permet de paramétrer un vol automatique et de se concentrer sur le cadrage
De petites concessions sur tous les plans
Le modèle Standard est par ailleurs une variante un peu allégée.En termes de vol, il se passe du vision positionning system inauguré sur l'Inspire 1 haut de gamme puis introduit sur les deux premiers Phantom 3. Ces capteurs optique et à ultrason améliorent la stabilité de l'appareil et l'ouvrent aux vols en intérieur. Le modèle Standard se contente quant à lui d'un GPS et de gyroscopes. Un peu plus léger et moins gourmand en énergie, il est en contrepartie un brin plus autonome, il peut voler 25 min au lieu de 23.
Le modèle Standard se contente par ailleurs d'une télécommande dérivée de celle du Phantom 2 Vision+. Son support ne peut accueillir qu'un smartphone (mais pas une tablette), et la portée du récepteur Wi-Fi Lightbridge intégré est deux fois inférieure à celle de la télécommande des deux autres modèles, elle est ici d'1 km (ce qui est bien suffisant compte-tenu de la législation pour le grand public).
Last but not least, la caméra est toujours montée sur une nacelle stabilisatrice à 3 axes, elle repose toujours sur un capteur Sony de 12 millions de pixels, toujours coiffé d'une lentille f/2,8 à 94° (équivalent à un 20 mm), mais ce capteur est moins qualitatif. Il photographie quoi qu'il en soit en JPEG ainsi qu'en RAW DNG, et filme jusqu'en 2,7K à 30 i/s (ce qui n'est pas de l'Ultra HD, contrairement à ce que DJI avance), en 1080p jusqu'à 30 i/s ou en 720p jusqu'à 60 i/s, avec un débit maximal réduit de 60 à 40 Mb/s.
Le DJI Phantom 3 Standard est disponible dès à présent dans le monde entier, au prix public de 920 euros, c'est-à-dire pour un peu moins de 200 euros de moins que le modèle Advanced. DJI ne concurrence donc toujours pas directement Parrot, dont le réputé Bebop, avec sa caméra fixe, se vend 500 euros.
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