De nouveaux rapports spéculent sur l'arrivée prochaine d'un assistant virtuel multi-plateforme développé par les ingénieurs de Google et qui se positionnerait face à la technologie Siri concoctée par Apple pour l'iPhone 4S.
Nous apprenions le mois dernier qu'Apple souhaitait étendre la technologie de Siri sur d'éventuelles TV connectées. Présentée comme un assitant virtuel sur le plan promotionnel, celle-ci propose d'effectuer divers types de requêtes par reconnaissance vocale en tirant parti de la géo-localisation mais également d'effectuer certaines intéractions avec les applications installées sur le smartphone.
Au mois décembre le blog AndroidandMe rapportait l'existence d'un projet similaire développé par Google pour son système Android. Ce dernier était identifié sous le nom de code Majel en hommage à l'actrice Majel Barrett-Roddenberry ayant prêté sa voix à l'ordinateur pilotant le vaisseau Enterprise dans la série télévisée Star Trek. Majel était décrit comme une évolution de l'application Voice Actions permettant déjà d'envoyer un SMS ou un email, de contrôler le lecteur audio, de rédiger une note, de lancer un appel téléphonique ou encore d'effectuer une recherche sur Internet ou sur Google Maps.
Le blog américain TechCrunch explique désormais avoir obtenu quelques informations supplémentaires sur un projet parallèle baptisé « Google Assistant » et pris en charge par l'équipe d'Android. Celui consisterait à rendre chacune des données du moteur de recherche de la firme de Mountain View « compréhensible par l'ordinateur ». En d'autres termes ces travaux s'articuleraient autour du web sémantique. Ces informations seraient doublées d'une couche de personnalisation afin de retourner des résultats plus appropriés pour chaque utilisateur. Pour ce faire, Google se baserait sur les informations de son réseau Google+ ou à l'usage des boutons +1. Enfin le troisième objectif de Google Assistant viserait non pas à se concentrer sur les résultats d'une requête vocale mais plutôt de transformer ces dernières en actions concrètes. Sur ce point la société californienne semble alors suivre la stratégie du moteur Bing.