« Si Huawei n’avait pas été sanctionné par les Américains, à quoi ressembleraient leurs smartphones en 2022 ? » De nombreux geeks se sont posé cette question, un poil uchronique, au sujet des produits du constructeur chinois. Nous aussi, à vrai dire (OK, on est une bande de geeks, donc c’est normal). La réponse tient en cinq lettres : H.O.N.O.R.
- Qualité photo et vidéo
- Ecran remarquable
- Puissance & performances
- Charge rapide
- Certification IP68
- Mode portrait améliorable
- Autonomie juste moyenne
Cela fait un peu plus de deux ans qu’Honor est devenue une marque indépendante de Huawei. Pas par choix, mais plutôt par pragmatisme, puisque les sanctions américaines frappant le géant chinois lui interdisaient aussi d’utiliser les services Google.
Le Magic4 Pro que nous testons ici est le premier modèle de la marque positionné en très haut de gamme. Il intègre aussi Magic UI 6.0, la nouvelle version de la surcouche maison ainsi qu’un équipement photographique premium. Cela suffit-il à en faire un produit recommandable ? Pour le savoir, nous l’avons étudié de fond en comble.
Fiche technique Honor Magic 4 Pro
Taille de l'écran | 6.81 pouces |
Taux de rafraîchissement | 120Hz |
Mémoire interne | 256 Go |
Mémoire vive (RAM) | 8 Go |
Capacité de la batterie | 4600 mAh |
Charge rapide | Oui |
Définition du / des capteur(s) arrière | 50 Mpx, 50 Mpx, 64 Mpx |
Système d'exploitation | Android |
Version du système d'exploitation | 12 |
Surcouche Android | Magic UI |
Assistant vocal | Google Assistant |
Taille de l'écran | 6.81 pouces |
Type d'écran | OLED |
Définition de l'écran | 2848 x 1312 pixels |
Taux de rafraîchissement | 120Hz |
Densité de pixels | 460 ppp |
Écran HDR | Non |
Taille de l'écran | 6.81 pouces |
Type d'écran | OLED |
Définition de l'écran | 2848 x 1312 pixels |
Taux de rafraîchissement | 120Hz |
Densité de pixels | 460 ppp |
Écran HDR | Oui |
Mémoire interne | 256 Go |
Processeur | Snapdragon 8 Gen 1 |
Finesse de gravure | 4nm |
Nombre de cœurs CPU | 8 |
Fréquence CPU | 2.995GHz |
GPU | Adreno 730 |
Mémoire vive (RAM) | 8 Go |
Capacité de la batterie | 4600 mAh |
Batterie amovible | Non |
Recharge sans-fil | Oui |
Charge rapide | Oui |
Puissance de la charge rapide | 100W |
Nombre de caméras (avant & arrière) | 5 |
Définition du / des capteur(s) arrière | 50 Mpx, 50 Mpx, 64 Mpx |
Enregistrement vidéo | 4K@60 IPS |
Stabilisateur caméra | Numérique |
Flash arrière | LED |
Flash Frontal | Non |
Ouverture objectif photo arrières | f/1.8, f/2.2 |
Zoom Optique | 3.5 X |
Carte(s) SIM compatible(s) | Nano-SIM |
Compatible double SIM | Oui |
Compatible 5G | Oui |
Compatible VoLTE | Oui |
Wi-Fi | 802.11 A/B/G/N/AC/AX, 2.4GHZ / 5 GHZ |
Bluetooth | 5.2 |
NFC | Oui |
GPS | Oui |
Infrarouge | Non |
Type de connecteur | USB Type-C |
Lecteur biométrique à empreinte digitale | Oui |
Acceleromètre | Oui |
Gyroscope | Oui |
Capteur de lumière ambiante | Oui |
Prise Jack | Non |
Nombre de haut-parleurs | 2 |
Hauteur | 163.6mm |
Largeur | 74.7mm |
Epaisseur | 9.15mm |
Poids | 215g |
Certification IP | IP68 |
Indice de réparabilité | 8 |
DAS tête | 0.74 W/kg |
DAS tronc | 1.25 W/kg |
DAS membres | 2.97 W/kg |
Design et ergonomie
Comme tous les smartphones premium, le Magic 4 Pro n’est pas vraiment du genre compact et léger. S’il n’égale pas le Galaxy S22 Ultra 5G et son poids respectable de 229 grammes, il lestera tout de même votre poche (ou sac) de 215 grammes.
La face avant revêt un aspect très classique puisque l’écran de 6,81’’ occupe sa quasi-totalité. De type waterfall (débord partiel de la dalle sur les flancs), il est entouré de bordures d’une remarquable finesse empêchant d’y placer l'appareil photo frontal.
À défaut de pouvoir le loger sous la dalle (peu de constructeurs maîtrisent cette technologie), il prend donc place dans un poinçon en forme de gélule dans le coin supérieur gauche, et abritant aussi un module 3D. Celui-ci est mis à contribution lors de la réalisation d’égoportraits ainsi que pour l’identification faciale, afin de sécuriser l’appareil.
Selon ses besoins, on pourra aussi activer le lecteur d’empreintes ultrasonique se trouvant sous l’écran. D’après nos tests, les deux méthodes d’identification sont fiables et réagissent rapidement.
Le flanc droit abrite les trois touches mécaniques (mise sous tension & contrôle du volume) tandis que le port USB-C et la trappe recevant les cartes nano-SIM prennent place à la base de l’appareil. Bon point enfin pour la certification IP68 qui rend le smartphone résistant à une immersion de 30 minutes maxi à 1,5 m de profondeur dans de l’eau claire.
La face arrière est un peu plus surprenante puisqu’on y remarque plus que jamais l’imposant module photo dorsal. Logés dans un disque de taille conséquente (52 mm de diamètre), les objectifs ne passent pas inaperçus. Honor a eu la bonne idée de les loger sur la partie supérieure de l’axe médian de la face arrière, ce qui rend le Magic 4 Pro stable lorsqu’il est posé sur une surface plane.
Nous trouvons l’ensemble plus esthétique que le traditionnel « domino » équipant la plupart des smartphones du moment. Mais comme on le sait, les goûts et les couleurs…
Écran
L’écran du Magic 4 Pro est construit autour d’une dalle AMOLED LPTO . Elle mesure 6,81 ’’ de diagonale et couvre 93 % de la face avant. Elle affiche une définition de 1 320 x 2 848 pixels au format 19,5:9 (soit une densité de 460 ppp).
Côté spécifications techniques, la dalle de ce Honor coche toutes cases des modèles haut de gamme du moment : gestion d’un milliard de teintes à une fréquence de rafraîchissement maxi de 120 Hz, prise en charge du HDR10+ et luminosité de 1 000 nits en pointe (donc en HDR et/ou en extérieur). Elle est protégée par une feuille d’aluminosilicate, verre aux caractéristiques proches de ce que propose Corning avec le Gorilla Glass.
L’image produite par l’écran est de très bonne qualité, même avec les réglages par défaut. Nous vous conseillons chaudement de rester en mode couleur « normal », qui choisit automatiquement l’espace colorimétrique le plus adapté à l’utilisation du moment (sRGB ou P3). Il est aussi possible d'opter pour le mode « couleurs vives » qui booste un peu le rendu, quelle que soit l’application utilisée.
Parmi les réglages proposés, notons la présence d’un mode eBook qui bascule l’affichage du smartphone en monochrome. Plutôt étonnant de prime abord, il est assez agréable pour les séances de lectures prolongées. Plus classiques, mais souvent utiles, « l’améliorateur vidéo » et le « Booster de fréquence d’images » seront utiles pour les vidéos en basse définition.
Qu’il s’agisse de reproduire des images fixes ou animées, le Magic 4 Pro effectue un excellent boulot. On apprécie l’absence de latence ainsi que le beau contraste permis par la technologie AMOLED.
Audio
Comme la quasi-totalité des smartphones haut de gamme, le Magic 4 Pro est équipé de deux haut-parleurs (l’un à la base, l’autre faisant aussi office d’écouteur téléphonique). Le son qu’ils produisent est de bonne qualité pour l’écoute d’un podcast ou de vidéos, mais accuse une faiblesse sur les basses fréquences. Rien de bien étonnant, vu le peu de place accordé aux enceintes dans le smartphone.
L’absence de prise casque traditionnelle oblige fatalement à l’utilisation d’un adapteur USB-C ou d’écouteurs sans fil. Une fois connecté, le Magic 4 Pro donne accès à une palette de réglages afin d’adapter le son à ses désirs. En lieu et place de la certification Dolby Atmos, désormais classique sur les smartphones, l’appareil est compatible avec son concurrent DTS:X Ultra.
Pour l’anecdote, signalons que les écouteurs Huawei freebuds pro sont reconnus automatiquement par le smartphone, confirmant ainsi que la proximité entre les deux marques perdure concrètement.
Performances
Haut de gamme, le Magic 4 Pro est bâti autour du Snapdragon 8 Gen1, le SoC le plus puissant de Qualcomm à ce jour. Il est accompagné de la puce graphique Adreno 730, de 8 Go de mémoire de travail ainsi que de 256 Go de stockage non extensible.
Les tests de puissance pure donnent d’excellents résultats. Antutu crédite le Magic 4 pro de 814 665 points. Geekbench 5 le crédite de 3 281 points en mode multicœur (900 en monocœur). Enfin, 3D Mark Mobile Wild Life lui attribue un excellent score de 10 120 points. Le Magic 4 Pro est donc une bête de course en termes de puissance de traitement.
Dès lors, rien d’étonnant à ce qu’il exécute parfaitement l’ensemble des tâches que nous lui avons confiées. Qu’il s’agisse de retouche d’images, de montage vidéo ou bien entendu de jeu 3D, tout s’effectue sans à-coups. Call of Duty Mobile, Geshin Impact, PUBG et surtout Asphalt 9 d’exécutent avec un niveau de détail très élevé sans à-coups. Le smartphone chauffe pendant les sessions de jeu sans toutefois devenir désagréable à prendre en main.
Logiciel
Pour son smartphone haut de gamme, Honor se fend de la version 6 de Magic UI, sa surcouche maison, ici greffée sur Android 12. Si vous suivez Honor depuis quelques années, vous vous souviendrez sans doute que Magic UI 6.0 est le frère jumeau de l’EMUI 12 de Huawei.
À l’époque où ce dernier pouvait encore exploiter la version d’Android intégrant les services Google, les deux surcouches était très proche l’une de l’autre… pour ne pas dire totalement identiques à quelques détails mineurs près.
L’indépendance d’Honor, conjuguée à l’interdiction faite à Huawei d’utiliser les services Google devraient en théorie accentuer la différenciation entre les deux surcouches. En pratique, ce n’est pas encore le cas, puisque la plupart des fonctions spécifiques à l’écosystème Huawei sont disponibles sur le Magic 4 Pro.
On a déjà mentionné dans la partie audio de ce test l’appairage automatique des Freebuds Pro, auquel on peut ajouter la compatibilité du transfert direct Honor Beam avec Huawei Beam. Même chose pour Honor Share, entièrement pris en charge par les ordinateurs de Huawei (ce que le constructeur annonce sur son site).
On pourra donc partager la connexion 5G du Magic 4 Pro avec un Matebook, transférer des fichiers par glisser-déposer ou encore utiliser les applications du smartphone depuis l’ordinateur en multi-fenêtrage.
Cette proximité bienvenue n’est pas le seul avantage de Magic UI 6.0 puisqu’il reprend les bonnes idées d’EMUI 12. Citons par exemple les dossiers « élargis » qui affichent sur l’écran d’accueil leur contenu, ou encore les « cartes », élégante façon d’installer des widgets depuis une application compatible (repérée par une barre soulignant l’icône sur le bureau).
Magic UI 6.0 reste proche de l’esprit d’Android Stock. À la fois épuré et intuitif, il a pour principal avantage d’être facilement paramétrable sans (trop) aller se perdre dans les paramètres système.
Lors de nos tests, nous avons apprécié sa grande fluidité et le soin apporté à la gestion du multitâche. Quelques gestes simples permettent ainsi d’ouvrir une application dans une fenêtre, de passer en écran partagé ou encore de la réduire en une icône flottante.
À n’en pas douter, Magic UI 6.0 est une jolie réussite. Agréable à utiliser, il fait siens les points forts de l’EMUI 12 de Huawei, avec en prime un accès aux services Google.
Autonomie et charge
Le Magic 4 Pro tire son alimentation d’une batterie de 4 600 mAh que l’on charge à l’aide du bloc d’alimentation fourni. Grâce à sa technologie SuperCharge 100 Watts, Honor annonce fièrement qu’il suffit de 15 minutes pour remplir l’accumulateur à 50 %. Les adeptes de l’induction - il y en a - ne sont pas oubliés. Toujours d’après le constructeur, le socle optionnel 100 Watts permet d’atteindre 100 % en 35 minutes.
Bien évidemment, nous avons voulu vérifier ces chiffres impressionnants. Passer de 0 à 50 % en utilisant par le câble USB-C prend 18 minutes, soit un peu plus de que ce qui est annoncé. Rien d’étonnant à cela, nos conditions de test n’étant pas celles d’un laboratoire, mais de la « vraie vie ». Il n’empêche que la performance est remarquable. Toujours d’après nos tests, le passage de 0 à 100 % s’effectue en 38 minutes.
En annonçant 35 minutes de charge via le socle à induction Honor se montre à nouveau un peu optimiste : il faut en effet compter en moyenne 42 minutes pour passer de 0 à 100 % en utilisant un adaptateur secteur 135 Watts, lui aussi optionnel. La recharge dure plus longtemps avec celui accompagnant le smartphone, la puissance de charge sans fil n’étant alors « que » de 85 Watts. Dans ce cas, il faudra à peu près une heure pour remplir la batterie en totalité.
Et l’autonomie, dans tout cela ? Elle atteint quasiment une journée et demie en utilisation raisonnable, c’est-à-dire en conservant les paramètres par défaut (luminosité, taux de rafraîchissement et choix de la résolution d’affichage déterminés par le smartphone, etc.) et en n’abusant pas des fonctions énergivores (jeux 3D, captation vidéo, multitâches).
En mode geek, soit en abusant des bonnes choses, on pourra compter sur une journée avant de passer par la case chargement. Rien d’étonnant à cela : le Snapdragon 8 Gen 1, les grands écrans AMOLED et la 5G ne sont pas réputés pour leur faible consommation d’énergie. Sans être extraordinaire, l’autonomie du Magic 4 Pro est dans la moyenne de ce que proposent les smartphones haut de gamme.
Photo et vidéo
L'appareil photo dorsal du Magic 4 Pro se compose de trois modules :
- Principal : capteur 50 Mp (taille 1/1,56’’ ; photosites 1 μm) ; objectif ouvrant à f/1,8,
- Ultra grand-angle : capteur 50 Mp (taille 1/2,5’’) ; objectif ouvrant à f/2,2 ; angle de vision de 122° ; photo macro à 25 mm,
- Téléobjectif : capteur 64 Mp ; (taille 1/2’’) ; objectif ouvrant à f/3,5 ; zoom optique télescopique 3,5x ; double stabilisation optique et électronique.
Ils sont complétés par un capteur Time of Flight servant à évaluer la profondeur de champ ainsi qu’une cellule mesurant l’exposition.
L'appareil photo frontal embarque quant à lui un capteur 12 Mp (photosites 1,22 μm) doté d’un objectif dont l’angle de vision est de 100° (aucune autre information n'est disponible au moment de la réalisation de ce test). Elle est accompagnée d’un module 3D gérant la reconnaissance faciale.
Évacuons tout de suite le cas de l'appareil frontal, qui produit de jolis égoportraits en intérieur comme en extérieur. Le module 3D est assurément un atout en la matière et l’on pourra même mettre l’IA à contribution en activant le mode d’embellissement de visages.
Le capteur est correctement exploité afin d’autoriser la réalisation d’égoportraits de groupe. En activant le mode nuit, l’écran devient un éclairage d’appoint qui peut sauver la mise en cas de faible luminosité. Attention toutefois au flou de bougé, rapidement présent malgré ce dispositif.
On l’a vu, la caméra dorsale dispose de capteurs très définis. Associés à des optiques bien pensées, ils permettent de produire des images de très bonne tenue sur les longues focales longues et moyennes (donc de l’ultra grand-angle au zoom 3,5x), tant en extérieur qu’à l’intérieur (pièce bien éclairée, par exemple).
Le résultat reste étonnamment bon en zoom 10x et en éclairage convenable, l’IA se sortant très honorablement de l’épreuve. Au-delà, le zoom numérique accomplit son funeste ouvrage et détruit avec application les détails de la scène.
Si l’on ne recadre pas l’image, on pourra s’aventurer en bonne luminosité jusqu’à 50x. Dans ce cas, les images produites manquent un peu de netteté mais restent exploitables pour un partage sur les réseaux sociaux.
Au-delà, le résultat risque de décevoir en luminosité moyenne, mais il reste correct en plein soleil. C’est en tout cas ce que nous avons constaté en menant nos tests pendant une belle journée de ce mois de mai.
Il faudra parfois modérer l’enthousiasme de l’IA qui a tendance à booster les couleurs, notamment lorsqu’elle détecte de la verdure ou un paysage. On corrige cela en la désactivant temporairement ou en passant en mode Pro. Celui-ci donne accès à de nombreux paramètres de prise de vue et permet de laisser la créativité s’exprimer.
La gestion du flou d’arrière-plan est un peu décevante à notre goût, notamment en mode portrait. En présence de scènes complexes, l’IA se fait facilement piéger dans les détails fins. Rien de bien dramatique, mais un examen attentif de l’image permet vite de déceler son côté artificiel.
Le mode « ouverture » est un peu plus naturel sur les natures mortes. Avec un peu d’expérience et quelques connaissances techniques, il sera possible de produire de belles images à la faible profondeur de champ sans recourir au bokeh artificiel.
On remarque, avec un peu de déception, l’impossibilité de régler le niveau de flou artificiel après la prise de vue, la carte de profondeur de scène n’étant manifestement pas sauvegardée. C’est d’autant plus dommage que cette caractéristique, tout comme le changement de la zone de mise au point a posteriori, sont des atouts remarquables chez Huawei. Pourquoi ne pas les avoir repris ? Silence radio chez Honor sur le sujet.
L’hypothèse la plus plausible est que cette capacité provient de la collaboration exclusive entre Huawei et Leica, dont Honor serait écarté. Dommage.
Enfin, les images réalisées en mode super macro sont très satisfaisantes à condition de s’armer d’un peu de patience au moment de la prise de vue. Il faudra en effet placer l’objectif à 25 mm de la scène afin que la photo soit nette.
Vidéo
La vidéo n’est bien entendu pas laissée de côté. Le Magic 4 Pro peut capter des séquences en 4K 60 images par seconde maxi. Il dispose pour cela de deux modes : le premier, fort logiquement baptisé « vidéo » est entièrement automatique et produit des résultats très satisfaisants en plein jour comme en luminosité moyenne. Le mode « film » intéressera les vidéastes cherchant à créer des séquences plus professionnelles.
On peut ainsi enregistrer en format V-LOG, conseillé afin d’ajuster a posteriori les paramètres de l’image. La présence de LUT (LookUP Table) est un atout appréciable pour qui ne souhaite pas s’embêter à retravailler les couleurs. Il est aussi possible de forcer la captation en HDR ou d’activer le mode ralenti afin de créer de beaux effets cinématiques.
Le résultat nous semble tout à fait remarquable et pourra être mis au service de la production de séquences quasi professionnelles. Il faudra toutefois garder en tête que le zoom numérique, s’il produit de belles images en 2x, est un peu saccadé (surtout en 4K).
Honor Magic 4 Pro : l'avis de Clubic
Bel écran, appareil photo convaincant, excellente puissance de traitement et interface réussie font du Magic 4 Pro d’Honor un smartphone très recommandable. On apprécie aussi la présence d’une charge rapide efficace qui fait oublier l’autonomie moyenne en utilisation intensive.
Pour être parfait, il ne lui manque que quelques détails… Dont un mode portrait mieux maîtrisé.
- Qualité photo et vidéo
- Ecran remarquable
- Puissance & performances
- Charge rapide
- Certification IP68
- Mode portrait améliorable
- Autonomie juste moyenne