La réponse n'a pas manqué d'étonner les ingénieurs de Google. Pas de virus ou de problème dans les mises à jour ni même sur le réseau. Le problème, ce sont les messages souhaitant une « bonne journée ».
Un tiers des smartphones voient leur mémoire être remplie chaque jour
Le problème, comme le rapporte le Wall Street Journal le 22 janvier 2018, est de taille : en Inde un tiers des smartphones se retrouvent chaque jour à court de mémoire. Pour Google, c'était un véritable casse-tête, jusqu'à ce que le géant découvre que les Indiens sont friands de messages souhaitant une « bonne journée » à leurs contacts. Pas seulement aux amis et à la famille, mais littéralement à tous leurs contacts.Les Indiens utilisent massivement WhatsApp, le service de messagerie instantanée de Facebook. Elle compte 200 millions d'utilisateurs, son plus gros marché. De quoi lui offrir quelques records : le 1er janvier 2018, en Inde, 20 milliards de messages de « bonne année » ont été envoyés et il semblerait que les Indiens soient désormais passés aux messages quotidiens.
« Bonne journée », oui, mais à la façon des Indiens
Le seul envoi d'un message souhaitant une bonne journée en Indou ne suffirait pas à créer le problème rencontré par Google. Même en Sanskrit « Bonne Journée » ne prend que quelques lettres donc très peu de mémoire. Et même en imaginant des messages plus longs avec, par exemple, des prières ou des invocations de divinités, ça ne suffit pas. En fait, les Indiens ont adapté cette habitude à leur sauce et notamment avec leur esthétique.Les mots sont ajoutés la très grande majorité du temps à des images plutôt kitsch avec des fleurs, des paysages, ou encore des images de divinités comme Krishna, déesse de l'Amour. Une pratique qui se répète tous les matins depuis des années et qui ne cesse de faire des adeptes, surtout chez les seniors qui viennent d'avoir leur premier smartphone, selon le Wall Street Journal.