Le journal russe La Gazeta rapporte que le projet est déjà bien avancé et doté d'un budget de 110 millions de dollars. Malgré un démenti du ministère des télécommunications, ces fonds proviendraient pourtant de capitaux privés et d'aides de l'Etat. De même, LeMonde.fr explique qu'au moins « dix mille serveurs de 30 terabytes » seraient mis en place pour faire fonctionner ce système.
La Russie pourrait donc profiter du fait que Google n'est pas en tête des moteurs dans le pays pour mettre sur pied une nouvelle plate-forme. Ainsi, le web filtré deviendrait une tradition dans le pays. Toujours selon Le Monde, l'Etat est présent au capital de Yandex, le moteur numéro un. Du coup, certains blogs d'opposants politiques ne seraient plus référencés. Rien de bien nouveau donc...