Google, Facebook et Twitter seraient sur le point de lancer une fondation afin de financer des séries de messages visant à décourager les jeunes en passe de radicalisation et sur le point de partir combattre aux côtés de l'Etat islamique. Europe 1 qui rapporte l'information, précise qu'il s'agit de diffuser des « témoignages de jeunes revenus d'Irak ou de Syrie. »
Souvent pointés du doigt par les autorités comme des moyens simplifiant la propagation de messages à caractères extrémistes, les réseaux sociaux entendent alors redorer leur image et lutter par eux-mêmes contre ce problème. L'une de ces sociétés aurait même décidé de former une équipe de salariés à temps plein chargée de repérer les cibles pour les dissuader de partir combattre pour l'El.
Cette fondation n'aurait aucun lien avec le gouvernement et ce choix viserait précisément à ne pas associer ces campagnes de déradicalisation avec une entité politique spécifique dont l'image aura le plus souvent été déjà ternie aux yeux des victimes cherchant à quitter le pays. Pour mémoire, le gouvernement français dispose lui aussi de son propre site d'informations sur le sujet disponible sur stop-djihadisme.gouv.fr
Twitter, Google et Facebook devraient annoncer cette nouvelle initiative dans les prochaines semaines mais une association aurait déjà commencé à procéder à diverses interviews de jeunes combattants revenus de Syrie et d'Irak.
En novembre dernier Anonymous avait dévoilé 22 000 comptes de Twitter liés à Daesh. Le réseau social en a fermés plus de 125 000 depuis mi-2015.
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