Les Français estiment, en grande partie, que le développement numérique des services publics constitue une priorité. Tout comme nos voisins européens.
Sopra Steria, le leader européen de la transformation numérique, a eu la bonne idée de s'associer à IPSOS pour publier un baromètre sur la transition numérique de l'administration et la manière dont elle est perçue chez les Français. Ces derniers, et les Européens également, sont majoritairement d'accord pour reconnaître la transformation numérique comme une priorité. Et bien plus encore se disent prêts à « tout faire » en ligne, même si cela bouleverse les codes. Le changement, ça a du bon parfois...
Un engouement pour le numérique, aussi bien chez les jeunes que chez les seniors
On le sait, la technologie bouleverse les usages, peu importe les générations. Si le cahier de compte et le relevé bancaire papier étaient la norme autrefois, le plus souvent désormais, on consulte l'état de ses comptes en banque en ligne sur son ordinateur, ou carrément depuis son smartphone. Mais les Français ne veulent pas s'arrêter là, puisque 85 % d'entre eux se disent prêts à réaliser, en ligne, l'ensemble de leurs interactions avec l'administration.Ce qui est frappant, c'est l'aspect plurigénérationnel de cet engouement. Si ce changement des pratiques est souhaité par 85 % des moins de 35 ans, il est aussi voulu par 83 % des plus de 60 ans. Il faut dire que, subtilement, nous sommes de plus en plus poussés vers les formalités en ligne, en recevant notamment ces dernières années des courriers (d'abord physiques) encourageant la dématérialisation de la facturation ou du contact. 72 % des sondés considèrent d'ailleurs que le développement des services publics numériques s'est renforcé en 2018, contre 66 % en 2017.
Le RPGD rassure plus d'un Français sur deux
S'agissant de la facilité d'utilisation de ces services digitalisés, on égare quelques brebis, mais le chiffre reste satisfaisant : 66 %. 52 % pensent néanmoins que les contenus doivent encore être simplifiés. La sécurisation des données personnelles reste primordiale aux yeux des Français, qui sont 71 % à redouter une utilisation frauduleuse de ces dernières. Le RGPD, mis en place en mai dernier, vient tout de même rassurer 53 % des personnes interrogées.De manière générale, les sondés voient en la digitalisation des services publics un moyen permettant de mieux contrôler la fraude (pour 86 % d'entre eux), de mieux préparer la France aux enjeux de l'avenir (79 %) et de simplifier un peu plus la vie des citoyens (74 %). Mais l'attente reste forte et les pouvoirs publics devront au mieux travailler pour renforcer l'accès des Français à la transformation numérique.