Schrems avait ensuite porté l'affaire devant l'équivalent de la Cnil d'Irlande (pays où se trouve le QG européen de Facebook). Selon l'AFP, deux représentants du réseau social ont rencontré cet étudiant afin de lui expliquer que certaines modifications allaient être prochainement mises en place.
Peu d'informations ont été données sur la nature de ces changements mais Facebook aurait certifié qu'à l'avenir les contenus seront réellement supprimés si un utilisateur le désire et ne seront donc plus présents dans aucune base de données du réseau social.
Pourtant, récemment une enquête menée par le site ArsTechnica a révélé que certaines photos supprimées par les utilisateurs sur Facebook restaient tout de même accessibles trois ans plus tard, par l'intermédiaire de liens directs. Dans son explication, le réseau social a indiqué avoir modifié son système de stockage et que ces éventuelles copies de sauvegarde encore stockées devraient disparaître d'ici quelques dizaines de jours.
En attendant cette modification, l'étudiant autrichien Max Schrems s'est dit satisfait de ces mesures. Il précise : « si les modifications ne sont pas les conditions conformes au droit européen, nous demanderons à la DPC de prendre une décision formelle ». De son côté, l'autorité irlandaise a donné jusqu'à la fin du mois de mars pour que le réseau modifie ses conditions d'utilisation. Rendez-vous est donc pris.