Suite à ces déclarations et au dépôt de 22 plaintes devant les autorités irlandaises, la Data Protection Commissioner (DPC, l'équivalent de la Cnil) avait ouvert une enquête sur les pratiques du réseau social. Malgré cette initiative, Max Schrems estime ne pas être suffisamment informé de l'état d'avancement des investigations.
Il n'aurait ainsi « pas accès au dossier contre Facebook en Irlande. Nous n'avons aucune idée de ce que sont les arguments de Facebook, les arguments en réponse à ce que nous avons soulevé. Nous sommes engagés dans une procédure où pour le moment, notre niveau d'information est le même que celui du public, alors que nous sommes parties dans cette procédure ».
L'AFP ajoute que la DPC aurait coupé tout contact avec l'association Europe Vs Facebook. Cette dernière serait alors dans l'incapacité d'entendre les arguments du réseau social face à ses attaques.
De son côté, Facebook n'a pas réagi à cette polémique mais avait tenu à préciser en avril dernier que les informations circulaient parfaitement entre le site et l'autorité. Un porte-parole de Facebook expliquait alors qu' : « avec l'administration du bureau des commissaires à la protection des données de l'autorité, en charge de superviser le travail que nous effectuons, nous avons mis en place un lien d'échange d'informations sur nos avancées. Nous lui avons récemment signalé la mise en place d'un certain nombre de ses recommandations, avant même les échéances prévues et nous envisageons de répondre à l'ensemble des demandes formulées du 1er trimestre dans les prochaines semaines ».
Afin de tenter de connaître l'état exact d'avancement du dossier, Max Schrems précise qu'il se rendra la semaine prochaine en Irlande.