Google et Facebook coupent les vivres aux faux sites d'actu

Paolo GAROSCIO
Publié le 15 novembre 2016 à 15h53
Aux lendemains des élections américaines, Google et Facebook envisagent de lutter contre les sites d'actualité propageant de fausses informations, en s'attaquant aux financements liés à la publicité.

Après l'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, la polémique enfle sur le rôle qu'ont joué les réseaux sociaux, notamment Facebook, dans l'élection du candidat Républicain. Pour bon nombre d'observateurs les fausses informations partagées en masse sur les réseaux sociaux ont influencé l'élection... bien que certains estiment que la victoire de Donald Trump ne soit pas une si grosse surprise. Quoiqu'il en soit, Facebook et Google ont décidé d'agir.

Les sites de fausses actualités interdits de publicité

Comme tous les Pure Player de l'information, les sites relayant de fausses informations vivent sur la publicité. Facebook et Google vont donc taper là où ça fait mal : leur portefeuille. Les deux géants de la Silicon Valley, que l'élection de Donald Trump ne fait guère sourire puisque la politique protectionniste est potentiellement dangereuse pour leur développement, ont donc annoncé qu'ils les retireraient de leurs régies publicitaires.


Ainsi faisant, Facebook et Google espèrent réduire la cadence et la propagation de ces fausses informations, bien qu'ils n'aient pas annoncé de mesure drastique comme auraient pu l'être une interdiction de partager ces informations ou une désindexation pure et simple du moteur de recherche le plus utilisé dans le monde.

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Vers une censure des sites de fausses informations ?

Il faut noter que Facebook et Google différencient les sites satiriques, comme le sont The Onion aux Etats-Unis et Le Gorafi en France, des sites qui relayent de véritables fausses informations créées pour paraître vraies. Ce sont ces derniers qui sont visés bien que des sites parodiques peu connus pourraient également voir l'herbe leur être coupée sous le pied.

Chez Facebook, certains employés estiment qu'il faudrait aller plus loin et, par exemple, interdire les fausses informations et empêcher les utilisateurs du réseau social de les partager. Seul problème : il s'agirait d'une censure assez arbitraire qui risque de ne pas être facilement acceptée. La question est purement éthique et elle appelle à débat.

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Paolo GAROSCIO
Par Paolo GAROSCIO

Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il écrit pour Turbo.fr depuis septembre 2016 et pour Clubic depuis novembre 2016.

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