Cette actualité ayant rencontré un certain succès dans la semaine, nous la remettons en avant afin que ceux qui n'auraient pas pu la consulter puissent le faire.
Eh oui, la présidence de Donald Trump a de quoi inquiéter Apple ! Le milliardaire élu président n'a pas épargné Apple pendant sa campagne. Le candidat Trump avait appelé à boycotter la marque à la pomme lorsque Apple a refusé d'aider le FBI à déverrouiller l'iPhone de l'un des tueurs de San Bernardino en décembre 2015. Il a également exprimé son dégoût vis-à-vis du fait qu'Apple fabriquait ses iPhone en Chine, et a déclaré qu'il forcerait l'entreprise à transférer sa production aux États-Unis s'il devenait chef d'État.
L'iPhone, bientôt perméable ?
La confidentialité et la sécurité des données a toujours été la marque de fabrique d'Apple. Rappelez-vous : même lorsque les enquêteurs du FBI ont sollicité l'aide de la marque à la pomme pour déverrouiller l'iPhone de l'un des suspects du massacre de San Bernardino en décembre dernier, Apple avait signifié une fin de non recevoir. Cependant, avec la volonté de Doland Trump de renforcer de façon drastique la sécurité intérieure, la législation pourrait bien changer, et Apple n'aurait pas d'autre choix que de s'y plier.La fin d'un modèle économique ?
Autre sujet cher à Donald Trump : la fin des délocalisations. Apple, qui compte un tiers de ses collaborateurs à l'étranger, est en première ligne. 90 % des composants de l'iPhone sont en effet fabriqués en Chine, au plus près des fournisseurs, et par une main-d'oeuvre docile. La production d'Apple est délocalisée en Chine depuis 2004, autant dire que l'iPhone n'a jamais été fabriqué aux États-Unis !Néanmoins, le géant californien cherche à tempérer la nervosité ambiante. « Alors que des discussions fleurissent aujourd'hui sur les incertitudes qui nous attendent, vous pouvez être sûrs que l'étoile Polaire d'Apple n'a pas changé », a écrit Tim Cook aux collaborateurs d'Apple dans le mail obtenu par BuzzFeed.
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