Fausses infos : Facebook en appelle au bon sens

Anton KUNIN
Publié le 26 avril 2017 à 18h55
La bataille de Facebook contre les fausses informations n'en finit pas. Le réseau social vient d'annoncer que les articles d'actualité s'accompagneront désormais d'un bloc "Articles liés", où s'afficheront d'autres articles sur le même sujet, tous issus de sources différentes. A l'internaute de faire lui-même preuve de discernement donc.

Facebook : l'affichage d"actualités liées" devrait se généraliser

Vous l'avez sans doute déjà vu sur Facebook : lorsque vous avez cliqué sur un article de presse et que vous revenez sur le réseau social, il vous propose parfois d'autres articles sur le même sujet, ou bien sur d'autres sujets de même source. Désormais, cette pratique va se généraliser, et son objectif va changer. Avant, Facebook vous proposait ces articles pour enrichir votre expérience et vous faire passer plus de temps sur son réseau. Bientôt, il en sera autrement : ces trois articles supplémentaires serviront à aider les internautes à déceler les fausses informations.

Par exemple, le soir du 13 novembre 2015, une rumeur a circulé sur les réseaux sociaux selon laquelle un attentant avait également été perpétré à Châtelet, à Paris (ce qui n'a jamais eu lieu). Si un site d'information avait repris cette information, Facebook vous l'aurait peut-être montré, mais en regardant les trois articles liés, vous vous seriez tout de suite aperçu qu'ils n'en disaient pas un mot. De quoi rendre l'information suspecte : il n'est en effet pas concevable que de grands médias ne parlent pas d'une actualité aussi importante.

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La mesure reflète la vision personnelle de Mark Zuckerberg

En généralisant cette approche, Facebook renvoie la balle dans le camp de ses utilisateurs : c'est désormais aux internautes eux-mêmes de faire preuve de discernement. Dans son manifeste du 16 février 2017, Mark Zuckerberg affirme d'ailleurs : "Une approche plus efficace serait de montrer un pavé d'opinions, de permettre aux gens de se rendre compte que leurs opinions font partie d'un spectre et de se faire eux-mêmes une idée de ce qui est correct. Avec le temps, notre communauté identifiera les sources qui offrent un large panorama d'opinions, et ce type de contenus sera davantage mis en avant".

A côté de cela, les dispositifs mis en place par Facebook plus tôt devraient continuer à fonctionner. Pour rappel, en décembre 2016, le réseau social a commencé à expérimenter avec des mini-sondages où les internautes peuvent dire si un article qu'il viennent de lire s'accompagne de tournures trompeuses. Facebook s'appuie aussi sur une armée de "fact-checkers" bénévoles, qui lui signalent des informations lancées pour induire les internautes en erreur.

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