Facebook : 30 000 faux comptes supprimés avant la Présidentielle

Paolo GAROSCIO
Publié le 28 avril 2017 à 11h08
Après les accusations contre Facebook et les autres réseaux sociaux d'avoir largement été utilisés pour relayer des fake news, les géants de la Silicon Valley ont décidé de prendre des mesures drastiques pour endiguer le phénomène. D'autant plus que la position de Facebook sur la question a largement évolué depuis l'élection de Donald Trump à la Maison Blanche.

Si, initialement, le réseau social a sous-estimé son rôle dans la propagation des fausses informations, il est désormais conscient du problème. Il a même publiquement avoué avoir été au centre de campagnes massives visant à influencer l'opinion.

Des risques pesaient sur la Présidentielle en France

Si les réseaux sociaux ont été pris de court lors de l'élection américaine, Facebook n'a pas voulu répéter la même erreur. Dans une recherche publiée par l'entreprise jeudi 27 avril 2017, la firme de Menlo Park annonce avoir supprimé près de 30 000 faux comptes en amont de l'élection présidentielle française. Ces faux comptes étaient susceptibles de faire partie de ce que désormais Facebook appelle des « opérations d'information ».

Ces comptes ont été supprimés pour plusieurs raisons : une activité trop importante et des audiences très élevées. Mais, surtout, les comptes suivaient un comportement similaire à celui qui a pu être analysé et identifié par les algorithmes et les équipes de Facebook lors de la campagne présidentielle américaine. Le but de ces comptes, selon Facebook, était « d'entacher la réputation de cibles politiques spécifiques ».

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Les "opérations d'information" : le nouveau fléau des réseaux sociaux

Facebook identifie dans ce papier, pour la première fois, les « opérations d'information » qui sont de véritables campagnes de propagande. Un fléau nouveau identifié lors des élections américaines, lorsque l'opinion a été largement influencée par les fake news créées par la Russie et visant à déstabiliser Hillary Clinton.

La firme de Menlo Park ne confirme pas qu'un Etat soit derrière ces vastes campagnes de propagation de fausses informations, mais... ne le nie pas non plus. Au contraire, selon le groupe dirigé par Mark Zuckerberg, les résultats de son enquête interne « ne contredisent pas » les résultats de l'enquête menée par les autorités américaines.

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