Violences gratuites : Facebook étoffera son équipe de modération
3 000 collaborateurs supplémentaires s'ajouteront aux 4 500 existants afin de vérifier au plus vite les signalements de contenus inappropriés. « Ces agents nous aideront également à être plus efficaces dans la suppression de choses que nous ne permettons pas sur Facebook, telles que les messages de haine et l'exploitation d'enfants », a annoncé Mark Zuckerberg dans une publication directement sur sa page Facebook. Facebook devrait également travailler plus étroitement avec les associations locales et les forces de l'ordre afin que les personnes puissent avoir de l'aide plus facilement, que ce soit parce qu'ils sont sur le point de se mutiler, ou parce qu'ils ont souffert de gestes violents perpétrés par d'autres.Au-delà des recrutements, Facebook promet de simplifier le processus de signalement pour les utilisateurs, de même que le processus de vérification pour les modérateurs.
Avec l'avènement de la vidéo, une vague de violences s'invite sur Facebook
En avril 2017, une vidéo d'une fusillade à Cleveland partagée sur Facebook est restée en ligne des heures après son signalement. Et une dizaine de jours après, c'est une vidéo de l'assassinat d'un enfant en Thaïlande qui est restée visible une journée entière. Parmi les événements évités, une tentative de suicide a pu être empêchée fin avril 2017 suite à une prise en charge rapide d'un signalement fait par un membre. La personne a été rapidement contactée par un service spécialisé et a pu être sauvée.Si Facebook est si préoccupé par ce phénomène, c'est que la vidéo connaît un essor sur le réseau social. Facebook considère aujourd'hui la vidéo (et plus particulièrement la vidéo en direct) comme le moyen de communication d'avenir et consacre d'importants moyens à son développement. Mais comme le montre la réalité, ce support peut être utilisé pour diffuser le pire.
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