Pour Reynaldo Gonzalez, le père de l'une des victimes des attentats de Paris du 13 novembre dernier attaque plusieurs réseaux sociaux devant la justice américaine. Il reproche à Facebook, Google et autres Twitter d'avoir permis à des groupes fondamentalistes de diffuser leurs propres messages de propagande, sans aucun contrôle.
L'homme a donc déposé une plainte auprès de la Cour fédérale de district en Californie contre ces plateformes Web sur le motif qu'elles permettent à ces organismes de recruter du personnel mais également de recueillir des fonds ou encore de publier des messages incitant à la haine. L'avocat du plaignant compte faire entendre sa cause aux Etats-Unis, pays récemment touché par une tuerie à Orlando dont le tireur, Omar Matteen, a fait allégeance au groupe islamique Daesh.
De leur côté, les plateformes nient toute implication dans ces actes. Elles précisent qu'elles agissent contre toute forme de violence et suppriment également des contenus de nature extrême. Twitter a affirmé disposer d'équipes dédiées « qui enquêtent sur les éventuelles violations des règlements, identifient les violations des codes de conduite et travaillent avec les autorités le cas échéant ».
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