Elon Musk veut venir en aide aux personnes qui auraient eu à subir des contrecoups professionnels de messages postés sur X.com (Twitter).
Et pour ce faire, l'homme le plus riche du monde va mettre à disposition ses énormes ressources en apportant son soutien financier. Qui devrait être conséquent si les promesses du milliardaire américain sont tenues.
Une nouvelle initiative pour la liberté d'expression ?
Les initiatives se suivent et ne ressemblent pas sur X.com (Twitter) depuis maintenant un an et son changement de propriétaire. Elon Musk vient ainsi d'annoncer une nouvelle mesure, en accord avec sa vision de la liberté d'expression. Car l'homme, dont la richesse dépasse la centaine de milliards de dollars, informe qu'il paiera l'ensemble des frais de justice des personnes ayant eu à subir des problèmes professionnels du fait de leurs posts sur X.
« Si vous avez été traité injustement par votre employeur parce que vous avez publié ou aimé quelque chose sur cette plateforme, nous financerons vos frais de justice » a-t-il ainsi expliqué dans un message mis en ligne sur son compte X. Une annonce de poids, quand on sait qu'il n'y aurait aucune limite à l'argent mis sur la table par Elon Musk pour soutenir cette initiative.
Changement de paradigme
Et Elon Musk ne souhaite pas seulement passer par le soutien financier. Il veut aussi faire de la mauvaise publicité aux sociétés à l'origine de ce traitement « injuste ». « Et nous ne nous contenterons pas d'intenter des procès, nous serons extrêmement bruyants et nous nous en prendrons également aux conseils d'administration des entreprises », a ajouté l'homme d'affaires.
Le patron de Tesla reprendrait à son compte le fameux « name and shame » qui fait de nombreux dégâts aux États-Unis ces dernières années, avec des initiatives privées où des internautes font remonter des messages sur les réseaux sociaux d'employés à leurs employeurs afin de les faire renvoyer. L'objectif d'Elon Musk serait-il de reprendre le procédé, mais d'inverser la charge, en attaquant cette fois publiquement les employeurs qui ne respecteraient pas la liberté d'expression de leurs employés ?
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Source : Reuters