« Avec 20 millions de tweets, le jour de l'élection est devenu l'événement le plus tweeté dans l'histoire de la politique américaine » commentait, dans la nuit de mardi à mercredi, le compte Twitter Government. Quelques heures plus tard, la porte-parole de Twitter Rachal Horwitz déclarait à Reuters que le cap des 31 millions de gazouillis liés à l'événement avait été franchi. Une première pour le service : dans le cadre des élections américaines, le précédent record était lié au premier débat présidentiel du 3 octobre dernier, qui avait généré 10 millions de tweets.
Retweet record pour Obama
Le tweet posté sur le compte de Barack Obama juste après l'annonce de sa victoire a également battu un record : celui du nombre de retweets. Le « Quatre ans de plus » du président américain, complété par une photo sur laquelle il serre sa femme dans ses bras, a été republiée 226 000 fois en 20 minutes, souligne le site BuzzFeed. Pour l'heure, c'est plus de 535 000 retweets qui ont été enregistrés. A noter que la même photo a généré 2,1 millions de J'aime sur Facebook.
Après l'annonce des résultats, un pic de 327 452 tweets publiés par minute a été enregistré sur le réseau social.
Une frénésie bien orchestrée
La popularité de Twitter dans les élections américaines n'a pas été laissée au hasard par les deux candidats, en particulier par Barack Obama, qui a particulièrement soigné sa communication en ligne. Le Guardian expliquait en août dernier que le président, désormais réélu, disposait de pas moins de 750 personnes chargées de sa communication en ligne - contre 87 seulement pour Mitt Romney. Un chiffre qui donne le vertige. Outre Barack Obama et ses 22,5 millions de followers, Twitter compte également Michelle Obama avec 2,176 millions d'abonnés, qui devance Mitt Romney (1,7 million).
Lors des élections françaises en avril et mai dernier, Twitter avait également fait parler de lui, mais pas dans les mêmes circonstances : le réseau social avait en effet été pointé du doigt dans le cadre de la publication du résultat des scrutins avant l'heure légale de divulgation, ce qui pouvait influencer les électeurs selon les observateurs.